Bourez se projette sur 2024

Eliminé en quarts de finale de l’épreuve olympique de surf, Michel Bourez a confié peu après sa défaite face à Gabriel Medina qu’il avait tout donné et donne déjà rendez-vous en 2024 à Tahiti.

Michel Bourez ne sera pas sur le premier podium olympique de l’histoire du surf. A l’issue de son quart de finale face au numéro 1 mondial Gabriel Medina, le Tahitien a quitté la compétition mais, il l’assure, sans sentiment de déception. « Je ne suis pas forcément déçu car j’ai donné mon max. J’ai fait ce qu’il fallait faire, a confié le surfeur français dans des propos recueillis par le quotidien L’Equipe. A deux secondes près, il aurait eu une interférence et je serais passé. C’est la vie. » Assurant que, lors de ce quart de finale, il fallait « sortir le grand jeu », Michel Bourez avait un plan en tête. « Je me suis focalisé sur ce que j’avais à faire : les grosses manoeuvres puissantes et les tubes, a-t-il ajouté. Malheureusement, ça n’a pas suffi. » Mais, s’il admet que « les JO, c’est un événement grandiose » et qu’il voit « bénéfiques pour les jeunes », Michel Bourez a confié que ce n’était pas un objectif pour lui. « Je ne ressens pas les Jeux Olympiques comme les autres, a-t-il ajouté. L’objectif de toute ma carrière n’a jamais été les JO mais le World Tour. J’ai toujours voulu être dans le Top 5 mondial, j’ai toujours voulu être champion du monde. »

Bourez compte bien être présent en 2024

Alors que le spot de Tsurigasaki a accueilli la grande première du surf au programme olympique, c’est la vague de Teahupo’o qui sera à l’honneur en 2024. Avec une épreuve organisée sur son île de Tahiti, Michel Bourez se projette déjà sur cette échéance, assurant que « les Jeux de Paris 2024 ne pourront pas se faire à Tahiti sans Tahitien », même s’il avance que « 2023 sera bel et bien (sa) dernière saison ». « Je pense que je serai toujours là en 2024, ajoute Michel Bourez. On ne connaît pas encore les modalités de qualifications et c’est pour cette raison et uniquement pour cette raison que je reste sur le Tour Mondial car il fait partie du système de qualifications pour Tokyo. » Ce qui est certain, c’est que le natif de Rurutu promet des conditions bien différentes dans trois ans. « La prochaine fois, à Tahiti, il y aura des tubes énormes, assure Michel Bourez. Tout le monde sait prendre des tubes. Ça va être très beau. Je vais tout faire pour être aux JO chez moi en 2024. » Le rendez-vous est pris.

Source : Sports.fr

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