Et de trois pour Bauchet !

Déjà médaillé à deux reprises depuis le début de ces Jeux Paralympiques de Pékin, le jeune Français Arthur Bauchet (21 ans) est de nouveau monté sur le podium, ce jeudi en terminant troisième du slalom géant (catégorie debout) derrière le Finlandais Santeri Kiiveri et l’Américain Thomas Walsh.

Et de trois pour Arthur Bauchet ! A 21 ans, le jeune Français qui dispute déjà les deuxièmes Jeux Paralympiques de sa carrière, affiche déjà trois médailles à sa collection de ces Jeux de Pékin 2022. A ses deux médailles d’or décrochées en descente et en super-combiné dès les premiers jours de ces Jeux en Chine, Bauchet en a ajouté une troisième, cette fois en bronze, ce jeudi en terminant à la troisième place du géant catégorie debout. Le chef de file de la délégation française (c’est toutefois Benjamin Daviet qui a été désigné porte-drapeau) porte ainsi son total personnel à sept médailles, puisqu’il avait déjà été tout près de faire le plein il y a quatre ans à Pyeongchang, d’où il était rentré avec quatre médailles, toutes en argent. Une troisième médaille que le natif de Saint-Tropez doit à une somptueuse seconde manche.

Bauchet : « Je suis allé encore plus loin que sur le super-combiné »

🇫🇷 LE BRONZE POUR ARTHUR BAUCHET 🥉

Il aura tout donné sur cette deuxième manche du Slalom Géant, le roi Arthur s’offre une troisième médaille paralympique 🔥#AllezLesBleus #Pékin2022 pic.twitter.com/fOVIyEdWfg

— Equipe France (@EquipeFRA) March 10, 2022

A l’issue de la première, le jeune skieur handisport licencié au club de Serre Chevalier Briançon occupait en effet uniquement la sixième place alors qu’il faisait partie des principaux favoris pour le podium de ce slalom géant. « Je me suis dit que j’avais juste à tout envoyer », a avoué ensuite le triple médaillé français, premier déçu de sa performance sur le premier tracé. Bauchet, qui souffre de paraparésie spastique (une maladie génétique rare qui provoque des tremblements) – il a d’ailleurs été victime d’une crise de spasmes après avoir passé la ligne – a tenu parole, au prix d’un effort pas loin d’être surhumain, à l’entendre, pour finalement s’inviter parmi le Top 3 de ce géant qu’il avait mal entamé, derrière le Finlandais Santeri Kiiveri, médaillé d’or, et l’Américain Thomas Walsh, deuxième et médaillé d’argent. « Cette médaille a une saveur particulière car je pensais déjà être allé au bout de moi-même lors du super-combiné, mais là pour le coup, je pense que je suis allé encore plus loin », a reconnu après-coup au micro de France TV celui que ses coéquipiers de l’équipe de France surnomment « le Roi Arthur ». Un surnom amplement mérité.

Source : Sports.fr

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.