Eyraud et Aulas se sont insultés !
Les présidents de l’Olympique de Marseille et de l’Olympique Lyonnais ont échangé des noms d’oiseau, mardi soir, lors du conseil d’administration de la Ligue.
Le bureau du conseil d’administration de la Ligue qui se réunit ce jeudi invitera-t-il Jean-Michel Aulas ? Rien n’est moins sûr. A l’inverse de Nasser Al-Khelaïfi, Jacques-Henri Eyraud, Waldemar Kita ou encore Laurent Nicollin, le président de l’Olympique Lyonnais, ne fait pas partie en effet du conseil d’administration de la Ligue. Il n’en avait pas moins été convié, mardi, à la réunion qui s’est tenue en urgence après l’annonce par Edouard Philippe de l’arrêt des championnats jusqu’à septembre.
L’occasion pour le président lyonnais de militer en faveur de playoffs à la fin de l’été afin de terminer la saison de Ligue 1. Une position qui ne passe pas auprès des autres présidents, dont Jacques-Henri Eyraud, l’Olympique de Marseille, à moins d’une saison blanche, semblant assuré d’obtenir son billet pour la Ligue des champions. Comme l’indiquait L’Equipe ce mercredi, le ton est d’ailleurs monté entre les deux présidents olympiens, le président marseillais reprochant à son homologue de monopoliser la parole.
C’est même, dans cette situation, honteux d’entendre ça
Mais à en croire le quotidien sportif, ce jeudi, le ton est tellement monté que les deux hommes se sont échangés des noms d’oiseaux. En d’autres termes, Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud se sont insultés, provoquant la stupeur des autres participants de ce conseil d’administration, atterrés par le spectacle proposé par les deux dirigeants.
Et le boss marseillais n’est pas le seul à l’avoir mauvaise contre son homologue lyonnais. Il en est de même de Bernard Caiazzo, le président de l’ASSE. Interrogé par France Info, le dirigeant stéphanois a regretté les initiatives de JMA. «Pour moi, les aspects classement, c’est secondaire. C’est même, dans cette situation, honteux d’entendre ça», a-t-il ainsi confié. De son côté, Jean-Michel Aulas s’en est également pris à Noël Le Graet, le président de la Fédération, lors de la réunion du syndicat Première Ligue. Il considère en effet que le Breton avait surpassé ses droits en affirmant que la saison était terminée.
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Source : Sports.fr
