France-Argentine: La terrible détresse de Kolo Muani

De son propre aveu, Randal Kolo Muani n’est pas près d’oublier l’énorme occasion ratée face à Emiliano Martinez dans les derniers instants des prolongations lors de la finale contre l’Argentine.

Entré en jeu peu avant la pause en remplacement d’Ousmane Dembélé, le Bondynois a dynamisé le jeu tricolore, provoquant le penalty permettant à Kylian Mbappé de réduire le score à l’entame du dernier quart d’heure et de relancer totalement cette finale. Mais si Randal Kolo Muani a marqué cette finale, c’est également en raison de son énorme occasion ratée dans les derniers instants de la prolongation.

Après avoir hérité d’un long ballon à l’entrée de la surface de réparation, l’attaquant tricolore s’est retrouvé seul face à Emiliano Martinez. Choisissant de tirer en force, le jeune attaquant a vu la jambe du portier argentin repousser sa tentative. Et s’il a par la suite été suffisamment solide pour transformer sa tentative lors de la séance de tirs au but, le natif de Bondy porte fatalement une grande part de responsabilité dans la défaite des Bleus. « Je penserai à cette occasion le restant de ma vie. C’est devenu une partie de moi », a-t-il d’ailleurs confié à Sky Sports, visiblement encore affecté par cet échec.

Je n’oublierai jamais

« Je dois continuer ma vie. Tous les attaquants ont raté des occasions dans leur vie. Je ne peux pas baisser la tête. Je dois continuer comme ça et continuer à me battre », a poursuivi l’ancien Nantais, qui trois mois seulement après avoir fait ses grands débuts sous le maillot de la France, a disputé trois matches de Coupe du monde et inscrit un but précieux  contre le Maroc en demi-finale. « C’était incroyable. Je n’oublierai jamais. J’étais très content de pouvoir jouer et je suis très fier de l’équipe et de moi-même », a-t-il conclu.

Pour surmonter cet échec, Randal Kolo Muani pourra compter sur le soutien de son entraîneur à Francfort, Oliver Glasner. « Nous l’avons signé parce que nous avons vu un grand potentiel en lui. Nous avons vu instantanément qu’il était très rapide. Il écoute et essaie des choses sur le terrain, en plus c’est un super garçon », a-t-il confié, ajoutant: « Ce n’est pas si surprenant qu’il soit si capable. Qu’il joue un rôle aussi crucial et formateur, d’un autre côté, c’est peut-être surprenant. Mais il le mérite en raison de ses performances. Nous lui avons écrit après la finale pour lui dire qu’il devait être très fier de son année. Beaucoup plus, ce n’est pas vraiment réalisable dans une année civile. »

Source : Sports.fr

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