La maman d’Anthoine Hubert à coeur ouvert

Le décès d’Anthoine Hubert, c’était il y a un an déjà, le 31 août 2019 en Belgique. Les pilotes de Formule 1 et Formule 2 rendront un hommage appuyé tout au long du week-end au pilote disparu, apportant ainsi un peu de réconfort à sa maman, qui peine évidemment à accepter cette «injustice» de la vie.

«L’accident, je n’y pensais pas. Nous n’en parlions pas. Par protection surement». Nathalie Gabert, la mère d’Anthoine Hubert, a accepté d’évoquer, sur les ondes de RTL, la disparition de son fils, qui a perdu la vie sur le circuit de Spa-Francorchamps le 31 août dernier. Il n’avait que 22 ans, et était promis à un très bel avenir dans les baquets, prêt à suivre les traces de ses amis Pierre Gasly et Charles Leclerc.

Il voit qu’on ne l’oublie pas

Mais le destin, cruel, en a voulu autrement. Sa vie s’est arrêtée, laissant évidemment proches et famille seuls face à l’absence. «Peu importe le coté sportif de ce drame, parce qu’avant toute chose j’ai perdu mon fils. Et ça, c’est une peine indescriptible», résume donc sa mère. Un an après la tragédie, elle continue de faire face, un peu réconfortée par les hommages qui sont encore promis à son rejeton au cours du week-end à venir. «Ces hommages m’aident beaucoup, et j’espère que de là où il est il voit tout ça, il voit qu’on ne l’oublie pas, partage-t-elle. Cela va faire un an qu’Anthoine est parti, et je réalise seulement aujourd’hui que ça va faire un an. J’ai toujours l’impression que c’était hier».

Pourquoi lui ?

Le fardeau est lourd à porter, ce qui explique sans doute pourquoi Nathalie Gabert ne fera pas le voyage en Belgique ce week-end, où le grand barnum automobile des F1 et F2 est attendu à Spa-Francorchamps. «Quand Anthoine est décédé, je suis arrivé le soir même sur le circuit. J’ai voulu aller sur les lieux de l’accident mais je n’ai pas pu. Je le regrette un peu. Alors j’irai, un jour. Mais seule», prévient-elle. Cette maman doit simplement continuer de vivre, avec cet immense chagrin qui ne s’estompera sans doute jamais. «C’est hyper injuste. Pourquoi lui alors qu’il était un des meilleurs, qu’il se battait à chaque course pour le prouver ?, explique-t-elle. Cet accident, je ne l’avais pas imaginé, sinon je n’aurai jamais mis mon fils dans un karting à l’âge de 3 ans et 3 mois».

Source : Sports.fr

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