L’ASVEL ne digère pas

Après avoir raflé le titre trois années de suite, l’ASVEL rêvait de réussir la passe de quatre. Boulogne-Levallois, vainqueur 3-1 des Villeurbannais en demi-finales, l’en a privé. L’entraîneur TJ Parker comme le capitaine de l’équipe Charles Kahudi gardent notamment cet échec en travers de la gorge.

« Ca fait mal », « C’est une grosse désillusion ». Du côté du Rhône, ce lundi, au lendemain de l’élimination face à Boulogne-Levallois, l’ambiance n’est pas à la fête et la soupe à la grimace bien indigeste. Dimanche, cette équipe de l’ASVEL qui restait sur trois titres de champion de France de rang (NDLR : En 2020, en raison de la pandémie de Covid-19, le trophée n’avait pas été attribué) s’est en effet arrêtée dès les demi-finales, chassée par une équipe de Boulogne-Levallois portée par son phénomène Victor Wembanyama mais pas seulement, et venue porter le coup de grâce aux triples vainqueurs sortants sur leur parquet de l’Astroballe.

Un affront très difficile à encaisser pour les Villeurbannais, et en particulier d’eux d’entre eux : T.J Parker et Charles Kahudi. Pour les deux hommes, cette défaite (3-1 au total sur la série) a tout de la faute professionnelle. « C’est une grosse désillusion, ne cache pas dans L’Equipe Kahudi, le capitaine de l’équipe, également sacré champion avec l’ASVEL en 2016. On s’est battus mais cela n’a pas suffi. Ce match résume notre saison, avec des moments fastes, et des moments de moins bien. On a montré deux visages. On aurait dû mieux jouer. »

T.J Parker : « On a fait beaucoup d’erreurs »

Constat très glacial également du côté de l’entraîneur T.J Parker, qui avait, à l’instar de tous les supporters, repris espoir après la gifle du match 3, déjà dans le Rhône. Elle appelait finalement le revers de trop, n’en déplaise aux protégés d’un autre Parker : Tony. Pour le coach de l’ASVEL, il semblait de toute façon compliqué d’espérer un match 5 en rendant une telle copie. Même si, à l’arrivée, il estime que l’écart n’était pas dingue entre les deux équipes sur ces demi-finales. « On a fait beaucoup d’erreurs. Ça se joue sur les détails. On avait demandé de défendre sur les mains gauches de certains de leurs joueurs. Ça se joue sur le jeu sans ballon, les rebonds offensifs. Ça fait mal à la fin. »

Source : Sports.fr

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