Le coup de gueule de Garcia

L’Olympique Lyonnais est passé par tous les états, jeudi, lors de son déplacement sur la pelouse du Red Star en huitièmes de finale de la Coupe de France. Après avoir cru pouvoir passer une soirée tranquille, forts de leurs deux buts d’avance signés Memphis Depay et Lucas Paqueta, les Gones en ont finalement été quittes pour trembler et devoir jouer leur qualification lors d’une séance de tirs au but.

Au final, l’OL a eu le dernier mot (2-2, 5 tab à 4) et rejoint Montpellier, Monaco et le PSG parmi les clubs de Ligue 1 au rendez-vous des quarts de finale. Les Lyonnais ont préservé l’essentiel mais Rudi Garcia avait bien du mal à s’en satisfaire. « On est qualifiés, il n’y a que ça qui compte en Coupe. Par contre quand on mène 2-0, qu’on est une L1 de haut de tableau et qu’on joue une équipe de National, on doit tuer le match, a ainsi déploré l’entraîneur lyonnais à l’issue de la rencontre. Quand on bafoue ces occasions, on n’est pas à l’abri d’un retour de l’adversaire… Maintenant l’essentiel c’est de penser au match de dimanche contre Angers, il n’y a pas grand-chose à ajouter. »

Un terrain synthétique ce n’est pas du football

Mais Rudi Garcia n’était pourtant pas seulement remonté contre ses joueurs. L’ancien entraîneur de l’OM n’a pas non plus goûté les conditions de jeu du Stade Bauer. « Ce terrain ne permet pas de jouer au football, un terrain synthétique ce n’est pas du football, a-t-il lancé. J’étais content de revoir le stade Bauer, j’adore le Red Star, mais laisser jouer un 8e de finale de Coupe de France sur un synthétique, je pense que c’est un manque de respect pour les professionnels qui peuvent se blesser. Le danger n’est pas le synthétique en lui-même, mais le fait de passer de l’herbe au synthétique. Je n’en ai pas parlé aux joueurs avant le match, mais je suis content de ne pas avoir de blessé. »

Et Rudi Garcia n’en avait pas terminé. « Bientôt le Red Star aura un nouveau stade, c’est un club historique, il le mérite. Quand on voit les conditions dans lesquelles ils jouent toute la saison, ils sont méritants. Encore plus méritants de jouer sur un terrain avec des billes de caoutchouc…», a-t-il en effet poursuivi alors qu’il était interrogé sur le laser vert dirigé des immeubles voisins sur Julian Pollersbeck, notamment lors de la séance de tirs au but.

Source : Sports.fr

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