Lyon champion ? Aulas aurait quand même contesté l’arrêt de la Ligue 1 !
Au Micro de France Info ce mercredi matin, Jean-Michel Aulas a eu l’occasion de répéter ses positions quant à l’arrêt des compétitions professionnelles, qu’il juge prématuré. Et de démontrer qu’il agit dans l’intérêt collectif…
Le président de l’Olympique Lyonnais ne cesse de le marteler : sa campagne de communication, particulièrement intensive, en faveur d’une reprise du championnat de France de Ligue 1 est avant tout un combat pour l’équité et la compétitivité économique et sportive de l’ensemble du football national. Il évoque d’ailleurs des risques de pertes allant de « 700M€ à 900M€ pour les clubs français au 30 juin prochain » si la situation n’est pas réévaluée.
Interrogé sur les intérêts personnels qui sont les siens (l’OL a terminé le championnat à une peu envieuse 7e place), Jean-Michel Aulas ne se démonte pas… mais choisit bien ses mots. A la question « auriez-vous agi à l’identique si Lyon avait été sacré champion de France ? », le président lyonnais a répondu qu’il « n’a pas fêté le titre de champion de France des féminines car le PSG pourrait tout à fait (nous) dépasser si le championnat reprenait. Vous avez donc ma réponse ! »
Libre à chacun de croire en la bonne foi du président Aulas, en tenant compte des conséquences économiques, qui ne sont pas les mêmes entre la Ligue 1 Conforama et la D1 Arkema…
Lire aussi :
Lyon : certains joueurs ont refusé de baisser leur salaire
Aulas perd une nouvelle bataille
Aulas sévèrement taclé par la directrice de la FFF
Précédent Suivant
Le 13 mars, Jean-Michel Aulas émet l’idée d’une saison blanche: « On annule tout et on repart sur la situation du début de saison. » Le 14 mars, Gérars Lopez propose de jouer l’intégralité des dix journées restantes en juin. Le 17 mars, Jean-Michel Aulas soumet l’idée, en cas d’arrêt de la saison, d’établir un classement cumulé sur les trois ou cinq dernières saisons. Le 19 mars, Noël Le Graët espère terminer la saison le 30 juin, voire le 20 juillet au plus tard, afin de débuter la saison suivante fin août. Le 20 mars, Javier Tebas compte reprendre les championnats mi-mai et faire jouer des matches les lundi, mercredi et le week-end afin de terminer les compétitions au 30 juin. Le 3 avril, Denis le Saint demande l’arrêt pur et simple de la saison de Ligue 1. Le 24 mars, Jean-PIerre Rivère milite pour une reprise en septembre afin de boucler la saison cet automne, la saison prochaine se tenant auquel cas de février à novembre 2021 à l’instar de ce qui est fait en Suède ou Norvège. Le 25 mars, Alain Giresse explique qu’il faut jouer les dix journées de Ligue 1 manquantes la saison prochaine, en faisant donc jouer 48 journées d’août 2020 à mai 2021. Le 02 avril, Waldemar Kita milite pour enfermer tous les joueurs de Ligue 1 dans un grand campus à partir de mi-avril afin de faire redémarrer le championnat en mai. Le 16 avril, Bixente Lizarazu propose de redémarrer le championnat mi-juin et de le terminer mi-juillet en faisant se jouer tous les matches à huis clos dans les régions les moins touchées par la pandémie. Le 16 avril, Fernando Roig milite pour des matches tous les deux jours en autorisant cinq changements par match afin d’éviter les blessures. Le 20 avril, Jean-Michel Aulas se rallie à la proposition de Jean-Pierre Rivère, à savoir terminer la saison en cours l’automne prochain et faire jouer la saison suivante sur l’année civile 2021.
Jean-Michel Aulas
Gérard Lopez
Jean-Michel Aulas
Noël Le Graët
Javier Tebas
Denis Le Saint
Jean-Pierre Rivère
Alain Giresse
Waldemar Kita
Bixente Lizarazu
Fernando Roig
Jean-Michel Aulas
Source : Sports.fr
