Manaudou renoue avec son ancien coach

En manque de résultats et de confiance depuis plusieurs mois, Florent Manaudou a décidé de faire appel il y a deux mois à son ancien coach James Gibson, pour l’aider aux côtés de ses deux jeunes entraîneurs à Antibes.

Le 16 décembre dernier, Florent Manaudou est devenu champion du monde du relais mixte 4x50m nage libre en petit bassin. Mais cela ne suffit pas à son bonheur de quadruple médaillé olympique. Le nageur de 32 ans vit une phase compliquée depuis plusieurs mois, et il a décidé d’y remédier en rappelant son ancien entraîneur, le Britannique James Gibson, qui vient lui donner des conseils aux côtés de ses deux jeunes coachs d’Antibes Quentin Coton et Yoris Grandjean. Le champion français en a expliqué les raisons dans les colonnes de L’Equipe.

« Pour moi, c’est un des deux meilleurs coaches de sprint de tous les temps avec Brett Hawke (…) Ce projet avec Quentin Coton) et Yoris est génial, mais on se pose beaucoup de questions. Je pose beaucoup de questions à Quentin comme je le fais avec tous mes coaches et lui me pose beaucoup de questions. On est tout le temps dans le questionnement, mais on n’arrivait pas vraiment à trouver des réponses. (…) Je cherchais un guide, un mec qui me dise : « Je suis sûr que ça, c’est bien. » Quand tout va bien, il n’y a pas de problèmes. Là, je galère à retrouver mon niveau, et dès qu’il y a des contre-performances, je me demande si j’ai vraiment fait le bon choix de faire cette séance-là, à ce moment-là. Avec James, je suis plus rassuré, plus confiant. »

Une nouvelle méthode basée sur le mental

Coton et Grandjean ont accepté ce nouveau fonctionnement, et Florent Manaudou fait donc des retours via WhatsApp à James Gibson, puisqu’ils ne se sont vus que trois jours depuis deux mois. Le nageur français assure que les séances d’entraînement n’ont pas vraiment changé, mais que son nouveau coach l’aide beaucoup mentalement. « Là, j’ai demandé de ne plus avoir mes temps à l’entraînement pour n’être focalisé que sur la manière, explique Manaudou. Sinon, si j’ai un mauvais temps, je vais vouloir surnager. Je ne veux pas savoir si je nage vite, je veux savoir si je nage bien. Je travaille avec un « tempo traîner » pour reconstruire les choses. » On verra cet été au Japon lors des championnats du monde de Fukuoka (23-30 juillet) si la solution s’est avérée efficace…

Source : Sports.fr

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