OL, le scénario catastrophe

L’ultimatum est clair: l’OL laisse à John Textor 48 heures pour concrétiser son rachat. Pas davantage a priori…

Le ton du communiqué publié ce vendredi par l’OL ne laisse aucun doute. Sur la défensive et un brin agacé par la tournure des discussions avec Eagle Football Holdings LLC, la société de John Textor, le club rhodanien a décidé de fixer un ultimatum à son prétendant américain, en pourparlers et négociations exclusives avec les Gones depuis le mois de juin pour le rachat des parts d’IDG Capital, Pathé et Holnest.

Initialement, l’opération devait être bouclée le 30 septembre dernier, puis la date butoir a été repoussée au 21 octobre, puis au 17 novembre… et encore à début décembre, pour l’ultimatum dominical annoncé ce vendredi. « Les vendeurs et OL Groupe décideront dimanche soir de la suite à donner à l’opération au regard des avancées réalisées d’ici là », peut-on lire dans le communiqué lyonnais du jour.

Ça coince à Londres

John Textor, via sa holding, se veut rassurant, affirmant avoir réuni tous les fonds nécessaires à la transaction – le businessman s’étant du reste engagé à grossir le capital de l’OL de 86 millions d’euros, au-delà du rachat prévu des parts. L’intéressé étant également actionnaire du club de Crystal Palace en Premier League, l’accord « des autorités footballistiques britanniques », comme celui du board du club londonien, est requis. Or cette approbation manque aujourd’hui à l’appel. « Nous avons fait des progrès significatifs ces derniers jours et pensons être sur une bonne voie pour trouver un accord dans les tout prochains jours », affirme John Textor. Mais Lyon perd patience.

Source : Sports.fr

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