Portolano, les accusations de Ménès

Alors qu’il fait face à des accusations d’agression sexuelle, Pierre Ménès a évoqué ces agissements lorsqu’il officiait au Canal Football Club, semblant douter des faits qui lui sont reprochés.

Tombé gravement malade au printemps, au point de passer trois semaines en réanimation, Pierre Ménès se remet doucement. Tout du moins physiquement. Moralement, le journaliste est toujours à la peine. Conséquence des nouvelles accusations d’agression sexuelle auxquelles il fait face et qui lui valent un procès, prévu cette semaine mais finalement reporté à mars prochain. Un coup dur pour l’ancien chroniqueur du Canal Football Club.

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Ces accusations s’ajoutent aux affaires ressorties au printemps dernier à l’occasion de la sortie du documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, réalisée par Marie Portolano. Celle qui officie désormais à la présentation du Meilleur Pâtissier a d’ailleurs évoqué une agression sexuelle dont elle avait été victime de la part de son ancien collègue, qu’elle accuse de lui avoir soulevé la jupe et lui avoir touché les fesses.

Il n’y a pas un témoin

« J’ai toujours eu la même position : je ne me souviens de rien, parce que je faisais à l’époque des encéphalopathies. Cela s’est déroulé lors de la dernière émission que j’aie pu faire avant mon absence de sept mois à cause de mes greffes…, a-t-il confié au cours d’une interview accordée au Parisien, semblant néanmoins clairement douter des faits qui lui sont reprochés : « Je constate juste une chose : c’est qu’il n’y a pas un témoin. Je suis supposé l’avoir embrassée au moment de la séance photo, à la fin de l’émission, et elle est supposée m’avoir giflé. Mais le photographe n’a rien vu. L’équipe qui était sur la photo n’a rien vu. Et le public, qui était derrière, n’a rien vu. Je ne dis pas que je ne l’ai pas fait, je dis que je ne m’en souviens pas, et que j’étais trop malade. D’ailleurs, je ne suis même pas resté à la fin de l’émission.» 

C’est elle qui m’embrasse

Mais même pour Isabelle Moreau, qu’il avait embrassé de force lors de la centième émission, Pierre Ménès a une lecture des faits totalement différente de celle que laissent supposer les images. « Pour Isabelle et Francesca, je ne peux pas contester : c’est à la télé. Mais pour Isabelle, les images sont tout à fait parlantes : c’est elle qui m’embrasse et qui met sa main autour de mon cou », a-t-elle confié, ajoutant au sujet de la deuxième affaire : « Francesca, c’était pour déconner et c’était une connerie. C’est vrai que quand j’ai revu les images, 17 ans après, ça ne m’a pas plu. Je ne le referai pas.  »

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Source : Sports.fr

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