Président de l’OL, Parker s’y voit déjà !

Interrogé au micro de BFM Lyon, Tony Parker semble se faire à l’idée de succéder à Jean-Michel Aulas à la tête de l’Olympique Lyonnais.

Jean-Michel Aulas a beau se démener ces dernières semaines pour défendre comme rarement les intérêts de l’Olympique Lyonnais, dénonçant avec force la décision de la Ligue d’arrêter la saison après 28 journées, le président lyonnais n’en songe pas moins à passer la main. Récemment, le boss de l’OL a en effet évoqué à plusieurs reprises sa succession, désignant celui qui, à son sens, apparaît comme le mieux taillé pour prendre la suite à la tête des Gones: Tony Parker, qui préside l’Asvel depuis 2014 et avec lequel il a déjà développé plusieurs partenariats.

«Tony coche à peu près toutes les cases. (…) C’est un mec bien», a-t-il ainsi confié au Figaro, renchérissant quelques jours plus tard dans les colonnes de L’Equipe: «J’ai vraiment le sentiment qu’il a les caractéristiques. En plus des qualités professionnelles et humaines, j’ai une grande affection pour lui et tout ce qu’il représente.» «Je le dis par transparence et parce que ça me paraît évident, je ne le dis pas parce que j’ai une idée derrière la tête et que j’en ai parlé avec Tony. Il n’y a aucune décision de prise, ni de son côté, ni du mien, ni du côté de nos actionnaires», avait-il toutefois assuré.

Moi, j’aime les challenges comme ça

Depuis, Tony Parker évoquer régulièrement cette éventualité. Et force est de constater que l’ancien meneur des Spurs s’y voit déjà. Longuement interrogé au micro de BFM Lyon dans l’émission «100% Gones», TP s’est en effet projeté dans le fauteuil du président, affichant ses ambitions. «C’est un défi immense mais en même temps c’est excitant car avec ce qu’il a mis en place, je pense que tu peux faire tellement de choses», a-t-il notamment confié. Et le quadruple champion NBA d’insister: «On peut accomplir tellement de choses par rapport à tout ce qu’il a mis en place pour pouvoir grossir le budget et faire d’autres projets, et continuer à investir dans le sport en France. Pour moi, c’est excitant.»

«Oui il y aura une pression énorme, ce qui est normal.  Ils ont gagné tellement de titres de champion de France, il a construit un club énorme. Moi, j’aime les challenges comme ça. De toute façon, c’est Jean-Michel qui décidera, c’est lui qui décidera du timing, a-t-il poursuivi. Je sais qu’il a évoqué 3 à 4 ans dans les journaux. Quand il est prêt, il est prêt. Il saura dans son cœur quand il est prêt à passer la main. Moi, c’est un honneur qu’il me considère comme son futur successeur.» 

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Source : Sports.fr

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