Tour de France : Grosse menace sur la Jumbo

Deux mois après le sacre de Jonas Vingegaard sur le Tour de France, la Jumbo-Visma voit débouler un adversaire de choix avec Remco Evenepoel.

La Jumbo-Visma a réussi un coup de maître lors du dernier Tour de France. Malgré les problèmes rencontrés par son leader déclaré, Primoz Roglic, la formation néerlandaise est parvenue à renverser Tadej Pogaar, vainqueur des deux dernières éditions de la Grande Boucle, grâce à Jonas Vingegaard. Deuxième l’année précédente, le Danois est cette fois apparu intouchable, ne connaissant qu’une légère alerte lors de l’étape des pavés. Pour le reste, le coureur de 26 ans n’a jamais pu être inquiété et la Jumbo-Visma a écrasé la course, Wout van Aert se joignant au natif de pour empiler les succès d’étape.

La force collective de l’équipe néerlandaise a pesé lourd dans le sacre de Jonas Vingegaard et constituera encore un atout de poids l’an prochain. La tâche des Jumbo ne sera pas simple. Tadej Pogacar a en effet soif de revanche et Egan Bernal, vainqueur du Tour en 2019, espère retrouver la Grande Boucle. Mais un autre phénomène représente une nouvelle menace. Vainqueur du Tour d’Espagne, Remco Evenepoel suscite autant de craintes que d’admiration.

 Ce sera mieux pour nous

« Son succès à la Vuelta n’est pas une surprise du tout. On savait que cela allait être un grand champion. Et que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne remporte son premier Grand Tour. On aurait voulu lui rendre la vie un peu plus difficile avec Roglic. Malheureusement, il y a eu cette chute de Primoz. Mais Remco mérite sa victoire. Il est encore jeune. Raison pour laquelle j’ai été conseiller aux gars de son équipe de ne pas encore l’emmener ces prochaines années au Tour de France… », a d’ailleurs plaisanté Frans Maasen, le directeur sportif de la Jumbo, après avoir félicité les membres de l’équipe Quick-Step dans leur stand à l’occasion du Grand Prix de Montréal, ajoutant : « Ce sera mieux pour nous !»

Alors que Patrick Lefévère expliquait ne pas vouloir précipiter les choses concernant son prodige, la donne a forcément changé. Son compatriote Philippe Gilbert, et ancien coéquipier, considère néanmoins que la marche est bien plus haute. « Le Tour de France, ce serait la suite logique. Je ne sais pas s’il a envie d’y aller l’année prochaine ou s’il veut d’abord gagner d’autres courses. Mais je pense que plus tard, il devra s’essayer au Tour de France. Mais le Tour c’est différent, c’est plus relevé, a-t-il confié auprès de la RTBF. Il y a moins de repos également. À la Vuelta, on peut dormir plus tard le matin. Au Tour de France, les nuits sont plus courtes, il y a beaucoup plus de transferts. Il y a plus d’altitude, le TDF c’est toujours plus compliqué à gérer. Mais quand on gagne la Vuelta de cette façon-là, on ne peut rien s’interdire. J’espère le voir annoncer rapidement une participation au Tour de France avec l’ambition de le gagner, ce serait très bien pour le pays et pour le cyclisme belge.» 

Source : Sports.fr

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