Confinement : la plupart des athlètes au repos forcé

A l’exception des athlètes préparant les jeux Olympiques et Paralympiques, les sportifs sont privés d’entraînement. Dans tous les cas, ils doivent s’adapter. 

Martin Charmasson, Christian Favennec (C. Mannevy) • Publié le 21 mars 2021 à 17h59, mis à jour le 21 mars 2021 à 18h01

Durant le confinement, vous ne verrez pas d’autres sportifs que ces athlètes handisport au stade Numa-Daly. Eux seuls sont autorisés par la direction de la jeunesse et des sports à utiliser les infrastructures de cette enceinte, où se croisent habituellement tous les athlètes, ainsi que les footballeurs de la Super Ligue. Ils sont privilégiés, certes, et ce pour une bonne raison : les athlètes préparant les jeux Olympiques et Paralympiques ont eux le droit de s’entraîner sur ces infrastructures de 14 heures à 17 heures.

Système D

Sprinteur non-voyant, Sylvain Bova, 7e mondial est un candidat potentiel de l’équipe de France pour les Jeux Paralympiques 2021. Lui et son guide, Germain Haewegéné, peuvent donc travailler leur alchimie sur la piste. Avec quelques astuces à la clé, et des mesures préventives, grâce notamment à un guide-bâton d’un mètre confectionné par leur entraîneur lors du premier confinement qui leur permet de garder leurs distances. Mais aussi parce que Sylvain a été vacciné.

Depuis le début de la crise sanitaire l’an dernier, cela n’a pas été facile pour ces athlètes olympiques. En course fauteuil Pierre Fairbank, déjà qualifié, et Nicolas Brignone, en passe de l’être, n’ont participé qu’à deux compétitions en 2020. Et une seule cette année à Koné. Les déplacements en Australie et à Dubaï ont été annulés. Et avec le confinement actuel, un 2e stage a été annulé à Koné.

©NC la 1ere

La glisse impossible

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C’est encore plus compliqué pour d’autres. Comme Antoine Albert. Windsurfeur free-style, 7e mondial l’an passé, il est amené chaque année à partir en Europe pour des étapes du circuit professionnel. Mais avec le Covid-19, ce sportif dont la discipline  n’est pas olympique dans sa spécialité, n’a pas le droit de s’entraîner en mer. Il peut faire de la préparation physique, mais il a «vraiment besoin de travailler les figures », raconte-t-il.

Pas évident, de manière générale, pour les professionnels calédoniens de la glisse. Nos représentants en stand up paddle, qui font partie du gratin mondial, sont eux aussi obligés de laisser leurs rames à la maison.

Le reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec : 

Source : NC la 1ère

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