Hommage, membres associés, prochains événements: le Conseil des Jeux a pris plusieurs décisions

Australie et Nouvelle-Zélande deviennent membres associés

Cette fois encore, le Pacific games Council a profité des Jeux qui se déroulent en ce moment à Samoa pour se réunir. Ce dimanche, dans un grand hôtel du pays, plusieurs décisions ont été prises dont l’une était particulièrement attendue : la façon dont le statut de la Nouvelle-Zélande et l’Australie allait évoluer.
Avec en toile de fond la crainte d’une sorte de main-mise sur l’événement par les grandes puissances de la zone, et d’une razzia sur les palmarès dans les Jeux à venir. Le choix du Conseil devrait apaiser ces inquiétudes. L’Australie et la Nouvelle-Zélande passent d’invités à membres associés sans droit de vote. Ils ne peuvent pas demander à organiser les Jeux, ils ne peuvent pas non plus choisir les disciplines dans lesquelles ils entendent concourir.
 

La délégation néo-zélandaise à l'ouverture d'Apia 2019. © Françoise Tromeur / NC la 1ere

© Françoise Tromeur / NC la 1ere La délégation néo-zélandaise à l’ouverture d’Apia 2019.

 

Six candidats pour les Jeux 2027

Qui accueillera les prochains Jeux du Pacifique ? Pour 2023, on sait déjà que la mission est confiée aux Salomon. Et pour 2027, six pays se sont positionnés ce dimanche. Il s’agit de Tahiti, Fidji, Vanuatu, les Samoa américaines, Guam et… Tonga !
Tonga qui avait été chargé de l’édition 2019. Mais le petit royaume a créé une grande première quand il s’est désisté début 2017 en invoquant des raisons financières. Samoa a dû préparer les Jeux qui se tiennent actuellement en à peine deux ans.
 

Les Mini-Jeux de 2025 à Palau

Palau s’est vu attribuer les Mini-Jeux de 2025. D’ici là, la prochaine édition de cette version allégée se tiendra en 2021, aux Mariannes du Nord, à travers six disciplines dont l’athlétisme, le badminton, le beach volley, le golf ou le triathlon.
 

© Fasanoc

© Fasanoc

 

Roger Kaddour entre un peu plus dans l’histoire des Jeux

Honneur à l’un des architectes des premiers Jeux, qui s’appelaient encore Jeux du Pacifique Sud. Roger Kaddour a été nommé par le Pacific games council membre à vie de ses instances dirigeantes.Cette première salue l’action du dirigeant sportif calédonien, qui a œuvré au développement du grand rassemblement sportif océanien. Il a notamment permis, avec Numa Daly ou Pierre Jeanson, l’organisation des Jeux de 1966 à Nouméa.
A retrouver dans ces Archives d’Outre-mer :

Une convention entre membres francophones

Elle a été signée dimanche soir entre les comités olympiques qui représentent la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Wallis et Futuna ainsi que le Vanuatu en partie francophone. Une convention est relancée pour améliorer le niveau des sportifs à travers des échanges d’entraîneurs, par exemple, ou la mise à disposition d’infrastructures.
Le but : voir davantage de Lara Grangeon, la Calédonienne championne du monde de natation, ou d’Anne-Caroline Graffe, la Tahitienne championne olympique de taekwondo. C’est-à-dire d’athlètes du Pacifique engagés dans des compétitions à l’échelle planétaire.
Cette convention avait déjà été établie en 2006, entre la Calédonie, la Polynésie et le Vanuatu, mais elle n’avait jamais été suivie d’effets.

Source : NC la 1ère

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