Kevin Mayer reçu au CISE

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kevin-mayerÀ 26 ans, le jeune et brillant athlète français a pulvérisé, en septembre dernier, le record du monde de décathlon avec 9 126 points. En vacances sur le Caillou, il était le 11 octobre dernier l’invité du CTOS.

« J’adore cette île. J’y suis venu il y a 4 ans et je suis tombé sous son charme. Et pour ne rien gâcher, vous disposez d’infrastructures sportives au top ! ». En marge de ses performances exceptionnelles, seules quelques minutes ont suffi à Kevin pour forcer l’admiration du public présent jeudi 11 octobre au CISE lors d’une rencontre-débat organisée par le CTOS. Dans les rangs, on comptait notamment des sportifs et des entraîneurs qui n’ont pas boudé leur plaisir : préparation physique et mentale, nutrition, blessures… Les échanges nourris ont permis de mettre à jour la vision qu’à Kevin du sport et les valeurs qu’il porte. Extraits :

Sa vision du sport

« Pour moi, le professionnalisme vient seulement après l’amusement (…) Si je ne m’éclatais pas dans ce que je fais, j’arrêterais. C’est en prenant du plaisir à ce qu’on fait qu’on permet aux performances de s’exprimer. Le plus excitant, c’est de sortir de sa zone de confort, d’aller au bout de soi-même. Évidemment, il y a des moments difficiles. »

La préparation physique

« On ne prépare pas un athlète en lui faisant soulever des haltères (…) J’ai la chance d’être très bien entouré. Je ne comprends pas toujours ce que Jérôme Simian, mon préparateur physique, me demande de faire. Ses méthodes sont plutôt inhabituelles dans le milieu mais les résultats sont là. J’améliore mes performances et les blessures sont rares. »

Le poids du coach

« Le sport n’est pas une science exacte. Je suis encore celui qui me connaît le mieux. Bertrand Valcin, mon coach sportif, l’a compris. Je travaille les disciplines une par une. Pour progresser, je prends des raccourcis. Je mets mon orgueil de côté (mon coach aussi) et je vais voir les meilleurs dans leurs disciplines. Une séance avec un spécialiste en vaut vingt réalisées tout seul ! Pourquoi se priver de leurs expériences ? »

La nutrition

« La nourriture est un point clé. Je ne parle pas de régime mais de manger des aliments qui font du bien au corps. Je suis le premier à avoir du mal à me freiner ! C’est d’autant plus dur quand tu n’as pas d’objectif de médaille. Mais plus tu es sec, plus tu es performant. »

Les intentions

« Avant de mettre de la force, il faut déjà comprendre le geste. Dans chacune des épreuves, j’essaie de trouver une intention, celle qui permet de tout arranger. »

Sa force

« Le mental est primordial. Il faut aussi se connaître, être passionné (c’est la clé) et, surtout, se donner les moyens de ses ambitions. »

Ses projets

« Maintenant que j’ai battu le record du monde de décathlon, il va falloir que je défriche, que je cherche dans l’inconnu pour aller encore plus loin. Décrocher la médaille olympique en 2024, chez moi en France… ce serait pas mal. »

Voir aussi : youtube.com/watch?v=xk8sQnCkrRA

Source : CTOS.nc

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