Mickaël Païman vise l’excellence

A 31 ans, Mickaël Païman est un jeune sportif en devenir. En intégrant le pôle France haut-niveau catégorie élite, le Calédonien souhaite se perfectionner en natation et en athlétisme, ses deux disciplines de prédilection. 

Natacha Lassauce-Cognard et Cédric Michaut (avec L.C) • Publié le 25 janvier 2021 à 17h42

Mickaël Paiman est un habitué des bassins. Trois fois par semaine, il s’entraîne au Ouen Toro et à la piscine du CNC. Coaché par sa mère, Mickaël enchaîne les longueurs. Cette année, il a un objectif précis. 

Je me sens bien dans l’eau, je me prépare pour les championnats de Nouvelle-Calédonie

Mickaël Païman

 

Un chemin pavé de médailles

Tout a débuté en 2018 pour Mickaël, membre de l’association calédonienne de sport adapté. Cette année-là, il participe pour la première fois au championnat de France de natation et remporte une médaille de bronze au 100m dos.  « De nager pour le plaisir, c’était une chose, mais de nager pour des compétitions, apprendre à aller vite, pas spécialement pour dépasser les autres mais pour se dépasser soi-même et puis rapporter des médailles… au niveau du regard des autres, du regard sur soi, c’est fabuleux pour lui » confie Guislaine, sa mère. 

Mickaël et sa maman, Guislaine • ©Natacha Lassauce-Cognard

Les compétitions s’enchaînent ensuite pour le jeune homme de 31 ans… ils accumulent les récompenses : médaillé d’or, d’argent et de bronze aux championnats de France de natation en 2019, il est repéré la même année par le président de la fédération française de sport adapté. Ce dernier lui propose de se tourner vers l’athlétisme avec Thierry Washetine et de préparer les global games, les championnats du monde à Brisbane. Une révélation pour le jeune homme qui remporte l’or et deux médailles de bronze.

« J’insiste sur l’aide de sa maman. Avec elle, j’ai compris des choses sur le handicap des trisomiques… il faut les mettre en situation de compétition, de façon à ce que lors de la compétition, ils ne soient pas perturbés. Donc c’est vrai que ça change les repères, tous les petits exercices analytiques qu’on a l’habitude de faire avec certains  » explique Olivier Deniaud, responsable du pôle France handisport. 

Le sport : son meilleur allié dans la vie

Hyper actif, Mickaël travaille au sein d’un atelier de conditionnement au centre d’aide pour le travail de l’association des parents et amis de personnes handicapées intellectuelles. Depuis qu’il fait du sport, le jeune homme s’est métamorphosé. 
 

Le sport ça lui a fait gagné beaucoup en confiance en soi, l’esprit d’équipe… même au niveau de la cohésion avec le groupe, c’est beaucoup plus facile, le contact avec les autres.. il parle beaucoup plus fort, il va de l’avant, la relation aux autres est plus facile, il est beaucoup plus concentré dans son travail

Anne-Laure Pasquier, conseillère en économie sociale et familiale. 

Après avoir intégré le pôle France haut niveau catégorie élite, Mickaël souhaite continuer à s’améliorer. Malgré la pandémie du coronavirus, il va se rendre en Métropole le 4 avril pour multiplier les entraînements et les compétitions. 

Source : NC la 1ère

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