Triathlon : comment gère-t-on 113km d’efforts dans l’eau et sur terre ?

Une question de rythme, d’endurance et de résistance

1km900 d’eau libre. C’est la première des trois parties d’un Half Ironman. Une épreuve que Mathieu Szalamacha prépare en piscine, à Koutio. A raison de trois séances par semaine. Rythme et endurance sont recherchés, mais aussi la technique, dans le détail.
Les autres séances sont dédiées à l’allure, en augmentant sa vitesse de base sur de courtes distances ou en la maintenant à 80%% de ses capacités.
L’objectif en compétition : maîtriser l’effort natation sur un temps espéré de 29 minutes, tout en pensant à la suite.
Un savant équilibre à trouver entre recherche de performance et préservation de ses capacités physiques.
Sur Half Ironman, 90 kilomètres de cyclisme suivent l’eau libre. Et sur la selle, Mathieu vise 39 kilomètres/heure de moyenne. La transition entre position horizontale dans l’eau et verticale sur le vélo nécessite une adapation. De nouveaux muscles du corps sont sollicités. Il faut mentalement veiller à ne pas se laisser perturber.
Reste alors la dernière épreuve : 21 kilomètres de course à pied, à une allure espérée de 16-17 km/h. Pour s’y préparer, Mathieu opte pour du fractionné à l’entraînement. 12 courses de 300 mètres à haute intensité, soit environ 21 km/h. Mais le Jour J, il conseille surtout de s’écouter.
Le grand défi approche. Il est prévu ce week-end à Nice. Dans la catégorie des 35-39 ans, ils seront plus de 200 concurrents.

Reportage (images : Christian Favennec, Gaël Detcheverry / montage : Natacha Faure / Mixage : Henri Wahea)
 

PORTRAIT TRIATHLETE SZALAMACHA

Source : NC la 1ère

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