Un complexe aquatique ambitieux en projet à Wallis

C’est un projet ludico-économique ambitieux qui est en train de s’imaginer à Wallis. Un parc aquatique est en réflexion, il est d’une dimension inédite pour le territoire et porté par un couple de Wallisiens vivant à Nouméa. Tout sur le papier laisse à penser que cet équipement résoudrait plusieurs problématiques du Fenua.

C’est un projet très enthousiasmant mais encore à l’état d’ébauche qui est en train de se monter à Wallis, précisément dans le district de Hihifo. Un couple de Wallisiens, qui vit à Nouméa, imagine la création d’un parc aquatique, ces derniers jours, ils ont fait le tour des acteurs publics et privés pour affiner leur étude de marché. Pour l’heure tout est sur le papier, aucune construction n’a débuté mais ce projet de parc aquatique, s’il voit le jour, pourrait être un plus évident pour le territoire.

Le parc aquatique se tiendrait sur 2 mille 500 mètres carrés, au centre il y aurait une piscine de 25 mètres, un bassin d’aquagym de 18 mètres, deux toboggans et une pataugeoire pour enfants. Ces équipements peuvent fortement intéresser le milieu scolaire et le milieu sportif.

Depuis des années, le service des sports en relation avec le vice-rectorat tente de mettre en place sur le territoire une ou plusieurs piscines, notamment en milieu naturel (mer), ceci dans le but de prodiguer des cours de natation qui entrent dans le cursus scolaire des collégiens et lycéens, mais à chaque fois les projets sont plus ou moins tombés à l’eau (sic) pour des raisons diverses et variées.

Non loin de ces deux piscines, on trouverait aussi un bassin pour la balnéothérapie, là c’est l’agence de santé qui pourrait y trouver son compte car cela pourrait éviter d’envoyer à Nouméa certaines personnes en rééducation. Des EVASAN en moins, des économies d’échelle en plus.

Au sein de ce complexe, on trouverait aurait aussi un restaurant de 80 couverts, un terrain de Beach volley, deux terrains de pétanque, des bureaux à louer, un parking de 90 places et tout ça construit sur un terrain privé. Les porteurs de projets annoncent avoir l’aval des coutumiers ce qui, à Wallis et Futuna, est une condition indispensable pour se lancer dans un projet d’une telle envergure.

Les porteurs de projet indiquent aussi, et c’est dans l’air du temps, que ce parc serait « eco-friendly », à savoir que l’électricité serait produite par des panneaux solaires, que l’eau serait traitée à l’ozone, que les matériaux utilisés seraient respectueux de l’environnement.

Dans un tel projet, le nerf de la guerre, c’est le financement bien sûr, pour l’heure rien de concret mais le montage financier se ferait avec des aides publiques et des fonds privés pour une enveloppe comprise entre 700 et 900 millions de francs. Trouver le financement sera donc un premier défi de taille, trouver ensuite un modèle économique viable sera un deuxième challenge à relever.

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Source : NC la 1ère

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