Arteta déclare sa flamme à Aubameyang

Arsenal a remporté ce samedi la 14e Cup de son histoire. Le double buteur et héros des Gunners, Pierre-Emerick Aubameyang, a reçu une véritable déclaration d’amour de la part de son entraîneur, Mikel Arteta, désireux plus que tout de le conserver.

Courtisé par de grandes écuries européennes, Pierre-Emerick Aubameyang allait sans aucun doute quitter Arsenal cet été. L’unique condition pouvant retenir le capitaine des Gunners serait de disputer une Coupe d’Europe. C’est chose faite depuis ce samedi. L’international gabonais s’est chargé en personne d’inscrire un doublé en finale de la FA Cup contre Chelsea (2-1) afin de renverser la vapeur et octroyer au club londonien sa 14e coupe nationale. Plus qu’un trophée, il a envoyé Arsenal en Ligue Europa la saison prochaine car sans ce titre, les Gunners n’auraient pas franchi les frontières du royaume au cours de la saison 2020/21.

« Dans les grands matches, il y a des grands moments pour les grands joueurs. Il l’a fait en demi-finale et il l’a refait en finale. » Ses propos sont tenus par Mikel Arteta, l’entraîneur des Gunners. « C’est ce que vous attendez des grands joueurs. Certains se demandaient si il était capable de la faire lors de grands matches, c’est fait. Nous sommes si fiers d’avoir un joueur comme lui » a même surenchéri le technicien espagnol. Bien conscient que son attaquant a illuminé la fin de sa première saison en tant que coach principal. Et qu’il lui a surtout délivré un passeport pour la Ligue Europa la saison prochaine.

« ce que j’attends de lui, l’équipe que je veux bâtir autour de lui, (…) on doit le valoriser »

Désormais un autre match, relativement périlleux va se jouer en coulisses car il faut convaincre le joueur de rester. Cette opération séduction a donc débuté par les compliments susmentionnés du coach. Et pour être certain que le message passe bien, l’ex-adjoint de Pep Guardiola lui a déclaré sa flamme. En confirmant qu’il était le centre des ses attentions et qu’il souhaitait bâtir sa future équipe autour de lui. « Tout est basé sur mes conversations avec lui, comment il voit l’avenir, ce que j’attends de lui, l’équipe que je veux bâtir autour de lui. Au club tout le monde le respecte, on l’admire, les joueurs sont derrière lui, on doit le valoriser. » La romance sur la Tamise se poursuivra-t-elle ?

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  • 1/12

    Navas (7/10)

    Il n’a pas eu à sauver son équipe, mais il s’est imposé sur une reprise écrasée de Cornet (37e) puis un coup franc du même gaucher (80e). Avant de repousser le 6e tir au but de l’OL.

  • 2/12

    Kurzawa (5)

    Titularisé à droite de la défense, il a eu envie de bien faire, notamment défensivement. Il a pris son couloir mais sans pouvoir apporter du danger.

  • 3/12

    Thiago Silva (5,5)

    Serein dans les duels aériens et à la relance. Il a néanmoins été pris de vitesse à plusieurs reprises, par Aouar (27e) et Dembélé (55e). Victime de crampes, il n’a pas joué la prolongation.

  • 4/12

    Kimpembe (6)

    Il a fait parler sa vitesse notamment face à la mobilité de Depay. Il a réalisé une belle intervention sur une contre-attaque lyonnaise (53e), avant de perdre un ballon très dangereux devant Depay (60e). Il a bien contré Traoré dans la prolongation (96e). Du bon boulot.

  • 5/12

    Bakker (4,5)

    Malgré sa puissance, il a rapidement subi défensivement. Il a notamment été trimbalé sur un une-deux entre Depay et Dubois (45e+4). Son apport offensif a été bien faible.

  • 6/12

    Gueye (4,5)

    Beaucoup de courses, en phase défensive comme dans le jeu, mais il s’est montré imprécis dans ses passes avant d’envoyer une belle frappe sortie par Lopes (43e). Remplacé à la 58e minute par Herrera, auteur d’une grosse entrée.

  • 7/12

    Marquinhos (6,5)

    Toujours aussi précieux à la récupération en tant que numéro 6. A la relance, il arrive à s’extirper de la pression adverse la plupart du temps, ce qui fait de lui une option valable pour Tuchel dans ce rôle de sentinelle.

  • 8/12

    Verratti (8)

    Régénéré physiquement, il a été énorme dans son rôle de relayeur, avec de la présence défensive et évidemment des sorties de balle impressionnantes. Il a aussi créé plusieurs situations chaudes en lançant Neymar ou en s’infiltrant dans les 30 derniers mètres adverses pour tenter de trouver ses coéquipiers. Et ce jusqu’en prolongation.

  • 9/12

    Di Maria (4)

    Le gaucher argentin a semblé très faible physiquement. Il a attendu 20 minutes avant d’enclencher quelques mouvements offensifs. Puis il a été incapable de conclure tout seul en contre-attaque (32e, 45e+1, 74e).

  • 10/12

    Neymar (5)

    S’il s’est montré dangereux en début de match avec deux frappes, le «Ney» a beaucoup provoqué mais a souvent manqué d’application ballon au pied, même s’il a subi beaucoup de fautes. Ses quelques ouvertures n’ont pas donné de but. Replacé en pointe à l’heure de jeu, il n’a pas été capable de conclure (61e, 86e).

  • 11/12

    Icardi (3)

    Sans surprise, il a été transparent. Il a peu décroché pour servir d’appui et n’a pas fait beaucoup d’appel. Il est lancé plein axe par Di Maria mais en étant hors-jeu (35e). Rappelé sur le banc dès la 58e minute et strapé à la cuisse…

  • 12/12

    Sarabia (non noté)

    L’Espagnol, positionné ailier droit à son entrée en jeu (58e), a eu peu d’espaces pour s’exprimer. Mais il a jailli devant le but, sur un centre de Bakker (75e) ou une ouverture de Verratti (90e) et c’était déjà plus que ce qu’a fait Icardi…

Source : Sports.fr

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