Alaphilippe, la trahison de Voeckler

Bien décidé à constituer l’équipe la plus forte possible aux côtés de Julian Alaphilippe, Thomas Voeckler est revenu sur un engagement.

L’équipe de France aura fière allure, dimanche, lors de la course en ligne des championnats du monde. Avec un objectif: permettre à Julian Alaphilippe de défendre  son titre remporté l’année dernière en Italie. Les Bleus auront l’avantage du nombre puisqu’ils seront neuf au départ contre huit pour les autres grandes nations. Un privilège réservée au tenant du titre.

Mais la France présentera également une équipe qui « a de la gueule », de l’aveu même de Thomas Voeckler. Pour épauler Julian Alaphilippe, le sélectionneur tricolore a en effet retenu Florian Sénéchal, tout frais vainqueur de la Primus Classic, Christophe Laporte, qui l’a emporté au Grand Prix de Wallonie, Benoît Cosnefroy, qui a levé les bras sur la Bretagne Classic, Rémi Cavagna, Anthony Turgis, Valentin Madouas, seul autre coureur présent l’an dernier à Imola aux côtés du leader de la Deceuninck-Quick Step, Clément Russo et Arnaud Démare, l’invité surprise de cette liste.

Je n’ai pas tenu ma promesse

Le Picard, en mal de victoires depuis trois mois, ne devait pas en être. Mais ses aptitudes sur les Flandriennes ont joué en sa faveur. Pas pour jouer les premiers rôles mais pour tenir un rôle d’équipier. « Arnaud m’a dit « Je préfère venir pour ça que pour jouer ma carte ». Je sais qu’il marche », a confié le sélectionneur tricolore.

Mais cet ajout dernière minute a fait un malheureux: Olivier Le Gac à qui Thomas Voeckler avait assuré qu’il en serait. « J’ai un peu modifié mon plan de course, on a eu une discussion et il a compris. J’avais dit à Olivier qu’il serait dans mes neuf et je l’ai enlevé. Je n’ai pas tenu ma promesse et ça me fait très mal pour lui », a-t-il confié, visiblement gêné aux entournures.

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Source : Sports.fr

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