Le Top 5 international de la rédaction

L’année 2021 a été riche en événements sportifs. Les stars du sport, françaises ou étrangères, nous ont impressionnés ou nous ont déçus. En cette veille de Noël, la rédaction vous livre son Top 5 international de 2021 (hors football).

N°1 : Verstappen, champion au bout du suspense

C’est un véritable exploit que Max Verstappen a réalisé. Après sept saisons d’une domination sans partage de Mercedes, le Néerlandais a mis en échec Lewis Hamilton pour remporter son premier titre de champion du monde. Un sacre venu au terme d’un duel, parfois au-delà de la limite, qui a tenu en haleine les passionnés et les observateurs de la Formule 1 jusqu’au tout dernier tour du dernier Grand Prix de la saison. Dès l’ouverture de la saison à Bahreïn, le ton a été donné. Au volant d’une Red Bull Racing parfois moins performante que la Flèche d’Argent du Britannique, Max Verstappen est allé chercher dix victoires, montant à 18 reprises sur le podium, soit à la première, soit à la deuxième place. C’est simple, quand le Néerlandais n’a pas fini dans les deux premiers, c’est en raison d’accrochages plus ou moins spectaculaires… et souvent avec Lewis Hamilton. On garde en tête l’incident du premier tour à Silverstone, l’accrochage de Monza qui a vu les deux monoplaces se monter dessus. C’est sans oublier la défaillance pneumatique de Bakou et le départ catastrophique de Valtteri Bottas en Hongrie. Si le titre mondial de Max Verstappen gardera une part de polémique après ce qui est arrivé à Abu Dhabi, il n’est en rien usurpé. Max Verstappen a réalisé une saison 2021 tout simplement exceptionnelle, ce qu’il fallait pour triompher de la machine de guerre Mercedes. Une saison qui lui permettra de porter fièrement le numéro 1 sur sa monoplace la saison prochaine.

N°2 : Djokovic, à une victoire de la légende

Vingt-sept victoires sur vingt-huit possibles. Le gâteau est énorme, il a juste manqué la cerise dessus. Novak Djokovic, vainqueur de l’Open d’Australie, de Roland-Garros et de Wimbledon, a bien failli réaliser le premier Grand Chelem calendaire depuis celui réussi par Rod Laver en 1969, mais il a raté la dernière marche. Arrivé en finale de l’US Open avec la pression de l’histoire sur les épaules, mais aussi des matchs en quatre sets contre Rune, Nishikori, Brooksby et Berrettini, et un match en cinq sets contre Zverev dans les jambes, le Serbe n’a pas existé face à Daniil Medvedev, s’inclinant 6-4, 6-4, 6-4. Mais il n’en restera pas moins que sa saison a été exceptionnelle, avec outre ses trois victoires en Grand Chelem (pour porter son total à 20, comme Nadal et Federer), des succès à Belgrade et à Bercy et une finale à Rome. Le Serbe de 34 ans a terminé l’année n°1 mondial pour la septième fois de sa carrière, record de Pete Sampras battu. En 2022, son grand objectif sera bien sûr de gagner un 21eme Majeur pour être le seul au sommet de la hiérarchie. Mais il n’est pas dit que sa quête débute en Australie, où sa participation reste soumise à sa volonté (ou pas) de se faire vacciner contre le coronavirus. Rendez-vous à Roland-Garros pour un nouveau duel de titans face à Nadal ?

N°3 : Elaine Thompson et Marcell Jacobs, l’habituée et le nouveau

Chaussures magiques ou pas, l’impact des performances d’Elaine Thompson cet été a revivifié l’athlétisme féminin, et même la discipline dans son ensemble. Particulièrement la spécialité reine, un 100 m en manque total – et brutal – de locomotive depuis la retraite d’Usain Bolt. Le sursaut est donc venu des filles. Alors que les 10″47 de Florence Griffith-Joyner semblaient appartenir à l’époque inatteignable des années 80, sur fond évident de soupçons de dopage, Elaine Thompson a d’abord confirmé son double-double olympique (100 m et 200 m, dans la foulée de Rio) en 10″61, avant de passer à 10″54 trois semaines plus tard à Eugene. De quoi rendre décevants ses 10″64 de Lausanne, et surtout ses 10″72 de Paris, ses deux meetings pour boucler la saison… Preuve du standard d’immense excellence vite atteint par la Jamaïquaine, tout le contraire du mystère italien Marcell Jacobs. Champion olympique sur la ligne droite en 9″80, un chrono final de référence presque honteux au regard de l’ère Bolt, l’étoile italienne n’était jamais passée sous les 9″95 dans sa carrière avant les Jeux de Tokyo (et sous les 10″ avant 2021). Reste à constater à quel point elle sera filante pour celui qui, au Japon, a aussi pulvérisé le précédent record d’Europe de Jimmy Vicaut (9″86). Nous ne mettrons pas notre main à couper qu’Elaine Thompson refera bien plus parler d’elle que Marcell Jacobs, mais pas loin.

N°4 : Pogacar, le doublé à seulement 23 ans

L’année 2020 avait déjà été riche en émotions pour Tadej Pogacar, vainqueur de son premier Tour de France à 22 ans au soir d’un contre-la-montre dantesque à la Planche des Belles Filles, au nez et à la barbe de son compatriote Primoz Roglic (Jumbo-Visma). Cette année, le Slovène a plus que confirmé, il a dominé sa discipline en ne laissant que des miettes à ses camarades. Le coureur de la formation UAE a débuté ce nouvel exercice sur un gros tempo. Vainqueur du Tour des Émirats arabes unis à domicile pour sa course de rentrée, Tadej Pogacar a enchaîné avec un succès sur Tirreno-Adriatico et une belle troisième place au Tour du Pays basque derrière Roglic et Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma). Absent de la Flèche wallonne pour cause de cas de Covid dans son équipe, il s’est ensuite offert Liège-Bastogne-Liège devant Julian Alaphilippe où il est devenu le plus jeune vainqueur depuis Bernard Hinault. Sur le Tour de France, le Slovène était favori et en plus, il a bénéficié de l’abandon de certaines pointures. Maillot jaune dès la huitième étape, jusqu’aux Champs Elysées, il a remporté sa deuxième Grande Boucle assez facilement. Non rassasié par ce sacre, il s’est présenté en patron sur la course en ligne des Jeux de Tokyo mais a manqué de jus et a « seulement » pris la médaille d’argent avant d’achever sa saison cinq étoiles par un succès sur le Tour de Lombardie !

N°5 : Les Bucks, 50 ans plus tard

50 ans après l’unique sacre de la franchise de Milwaukee, alors emmenée par Lew Alcindor, qui ne s’appelait pas encore Kareem Abdul-Jabbar, les Bucks ont remporté en 2021 leur deuxième titre de champion NBA. Et comme un demi-siècle auparavant, leur superstar, Giannis Antetokounmpo, aura grandement contribué à la conquête de ce Graal, remportant également le titre de meilleur joueur (MVP) des Finales. Le « Greek Freak » aura certes bien été aidé par Khris Middleton et Jrue Holiday, sans oublier Brook Lopez ou les role players comme Bobby Portis et PJ Tucker, après avoir été très critiqué les deux saisons précédentes. Car il n’avait pu empêcher deux éliminations prématurées en play-offs, alors que son équipe avait terminé avec le meilleur bilan de la Ligue, et lui avec deux titres de meilleur joueur de la saison régulière. Peut-être un peu moins attendus et cette fois troisièmes de la conférence Est, les joueurs de Mike Budenholzer auront d’abord facilement écarté le Heat (4-0), finaliste malheureux l’année précédente, avant de s’en sortir assez miraculeusement contre les Nets (4-3). Tombeurs des surprenants Hawks en demi-finale de conférence (4-2), ils ont ensuite réalisé une performance plus vue en finale depuis le renversant Cavaliers-Warriors de 2016. Car les Bucks étaient menés 2-0 par les Suns, avant de signer quatre victoires de rang dont une dernière arrachée dans le sillage d’un magistral Antetokounmpo, qui aura compilé 50 points, 14 rebonds et 5 contres lors de cet ultime succès face à Chris Paul et sa bande (105-98). Un succès dignement fêté deux jours plus tard lors d’une parade devant une foule en délire dans les rues de Milwaukee.

Source : Sports.fr

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