Bielsa envoie Leeds en Premier League

Leeds United retrouvera l’élite anglaise en 2020-2021.

A la fin des années 90 et jusqu’au début des années 2000, Leeds United était une place forte du foot anglais. Eric Cantona avait même mené les Peacocks au titre de champion en 1992, pour sa première saison outre-Manche avant de devenir une légende à Manchester United.

Le résultat de WBA favorable

Puis, le club est tombé très bas, jusqu’en League One, et n’a plus retrouvé l’élite depuis 16 ans. Mais, sous l’impulsion de Marcelo Bielsa, les pensionnaires d’Ellan Road ont validé ce vendredi leur retour en Premier League, au lendemain de leur victoire contre Barnsley (1-0). Car West Bromwich Albion a mordu la poussière contre Huddersfield (2-1), assurant Leeds United d’une deux premières places du classement de Championship, ce alors qu’il reste deux rencontres à disputer avant le clap de fin.

Duels avec Guardiola en perspective

Arrivé au club en juin 2018, «El Loco» avait échoué dans la course à la montée il y a un an, chutant en demi-finale des barrages. Si d’aventure le technicien argentin passé par l’Olympique de Marseille et le Losc reste en poste, les prestations de ses promus seront probablement suivies de près en 2020-2021, et cela lui donnera aussi l’opportunité de batailler contre l’un de ses disciples, Josep Guardiola, en poste du côté de Manchester City.

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Trulli

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    Santiago Canizares

    Comptant parmi les gardiens espagnols les plus en vue de sa génération, Santiago Canizares a manqué son heure de gloire à l’échelle internationale. Alors qu’il est pressenti pour garder la cage de la Roja lors de la Coupe du monde 2002, le Valencian se blesse bêtement juste avant la compétition, touché à un tendon en essayant d’amortir la chute d’une bouteille de parfum chez lui… A la suite de cet incident, Iker Casillas le remplacera avantageusement et lui chipera à jamais sa place de titulaire.

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    Jonathan Woodgate

    Coté à 20 millions d’euros en 2004 quand le Real Madrid le débauche à Newcastle (une sacrée somme pour un arrière à l’époque), Jonathan Woodgate est alors considéré comme l’un des meilleurs défenseurs du moment, à l’instar des Fabio Cannavaro ou Ricardo Carvalho. Réputé fragile physiquement néanmoins, l’international anglais ne fera hélas que confirmer la tendance à la Maison blanche. En deux saisons parmi les Merengues, il n’a guère joué que 14 matches toutes compétitions confondues, trop souvent cantonné à l’infirmerie.

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    Richard Dunne

    Richard Dunne, c’est un vieux briscard de la Premier League, un international irlandais fraîchement retraité qui a marqué l’histoire de l’élite britannique à sa manière. Passé par Everton, Manchester City, Aston Villa et QPR, le Dublinois peut s’enorgueillir (ou pas) d’être à la tête d’un sacré record : celui des buts contre son camp en première division anglaise. Pas moins de dix fois en effet, l’intéressé a fait trembler ses propres filets. Vous avez dit maladroit ?

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    Lassana Diarra

    Lassana Diarra, c’est d’abord une carrière qui interpelle. Passé d’Arsenal à Portsmouth, du Real à l’Anzhi Makhachkala ou de l’OM à Al-Jazira, ce joueur capable d’évoluer n’importe où sur le terrain a toujours su rebondir néanmoins, jusqu’à finir sa carrière au PSG. « Lass » en revanche est passé à côté de sa carrière internationale. Certes retenu pour l’Euro 2008, il n’y a pas joué puis a manqué le train du Mondial 2010, du Mondial 2014 et de l’Euro 2016 sur blessures. La poisse.

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    Abou Diaby

    Abou Diaby, c’est l’histoire d’un grand gâchis. Une mauvaise blessure jamais véritablement consolidée et un enchaînement malheureux qui n’a eu de cesse de l’empoisonner. En tout et pour tout, le Gunner formé à Clairefontaine et à l’AJA a subi 43 arrêts forcés. Une véritable poisse qui a eu raison de sa carrière. Entre 2011, alors qu’il était âgé de 25 ans à peine, et 2017, l’intéressé n’a guère joué qu’une trentaine de matches.

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    Michael Ballack

    Il a joué au Bayern, à Chelsea et en sélection allemande, et pourtant Michael Ballack n’a jamais remporté de trophée majeur dans sa carrière – comprenez un titre européen ou mondial. Des finales, l’intéressé en a jouées plus d’une : celle de la Coupe du monde 2002 ou celle de l’Euro 2008 avec la Mannschaft. Deux années où il perdit également en finale de la Ligue des champions. Avec le Bayer Leverkusen d’abord, puis avec Chelsea.

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    Benjamin Nivet

    D’une longévité sportive exceptionnelle, Benjamin Nivet a raccroché les crampons la saison passée à 42 ans bien tassés. Joueur emblématique des équipes de Caen et de Troyes, l’infatigable meneur a certes connu de beaux succès et des promotions, mais il a surtout établi un record en matière de relégations. Avec le Stade Malherbe et l’Estac, l’intéressé a connu pas moins de sept rechutes en L2 (2003, 2007, 2009, 2012, 2013, 2016 et 2018).

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    Marco Reus

    C’est l’histoire d’un prodige du football allemand qui a toujours participé activement aux qualifications internationales de la Mannschaft sans pour autant jouer les phases finales. Sur blessure, Marco Reus a vu ainsi le Mondial 2014 et l’Euro 2016 lui passer sous le nez. Et quand il a pu enfin prendre part à une Coupe du monde, en 2018, l’Allemagne y a subi une défaillance historique. Jamais en effet la sélection germanique n’avait calé lors du premier tour d’un Mondial.

  • 9/12

    Martin Palermo

    Figure offensive de l’Albiceleste, Martin Palermo n’en demeure pas moins crédité d’une triste performance. Lors de la Copa America 1999, le buteur de Boca Juniors s’est permis de louper trois penaltys face au Pérou. Un exploit inédit ! A noter également cette blessure pas banale : une fracture tibia-péroné subie sous la chute d’un panneau publicitaire tandis qu’il célébrait un but avec Villarreal.

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    Ronaldo

    Il est considéré comme l’un des plus grands attaquants de l’histoire, et pourtant ses genoux, fragiles, ne l’ont jamais laissé en paix. Lors de la saison 1999-2000, deux blessures au tendon rotulien du genou droit essuyées à cinq mois d’intervalle ont failli l’envoyer à la retraite à 24 ans seulement. En 1998, le phénomène était passé à côté de sa finale de Coupe du monde contre la France, victime quelques heures plus tôt d’un malaise. On peut se demander ce qu’aurait été sa carrière sans toute cette poisse.

  • 11/12

    Neymar

    La malédiction le concernant a frappé en quart de finale du Mondial 2014. Victime d’une fracture d’une vertèbre lombaire contre la Colombie, sa compétition s’arrêtera net. Depuis, avec le PSG, Neymar a joué de malchance, systématiquement blessé pour les grandes échéances européennes hivernales. On croise les doigts pour la fin de la C1 cet été !

  • 12/12

    Antoine Kombouaré

    Antoine Kombouaré coach, c’est avant tout un destin contrarié au PSG – un limogeage à la trêve alors que son équipe est en tête du championnat. Cela au profit d’un Carlo Ancelotti qui finalement ne remportera pas le titre en 2012. Exceptée cette parenthèse au plus haut niveau, marquée par une Coupe de France soulevée en 2010, le technicien kanak n’a pas été en veine jusqu’alors sur les bancs de L1. Sur les 412 matches qu’il a dirigés dans l’élite aux commandes de Strasbourg, de Valenciennes, de Paris, de Lens, de Guingamp, de Dijon et de Toulouse, l’ancien défenseur n’en a gagnés que 122. Soit un ratio de 29,6% de victoires. Le plus faible pourcentage parmi les entraîneurs affichant plus de 400 rencontres au compteur en première division.

Source : Sports.fr

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