Blanc déjà dans le tourmente à Lyon
Surpris à domicile par Strasbourg samedi soir (1-2), l’OL n’a de cesse de s’enfoncer en championnat. Depuis son arrivée au club le 10 octobre dernier, Laurent Blanc n’y a rien fait.
Sous les ordres de Peter Bosz, l’OL avait compilé 14 points en 10 journées de L1. Depuis son arrivée sur le banc lyonnais en octobre dernier, Laurent Blanc, lui, a dirigé neuf matches de championnat, pour 11 points récoltés. Au 21e siècle, seul Sylvinho a fait pire à la tête des Gones (9 points en 9 levées, avant son limogeage). Avec déjà quatre revers à son passif – le dernier en date ce samedi soir à domicile devant Strasbourg (1-2) – celui que l’on surnommait « le Président » durant sa carrière de joueur semble en mal cruel de solutions. Lui qui déplore régulièrement le manque d’expérience et de cohérence de son effectif.
« Il y a beaucoup de sentiments. La colère, car je pense qu’il y avait beaucoup mieux à faire ; de la frustration car, en deuxième mi-temps, on pouvait renverser ce match, j’en étais persuadé, soufflait-il samedi après la déconvenue alsacienne de son équipe. Quand vous êtes dans notre situation, il fait savoir que vous ne pouvez compter que sur vous-même, aucun élément extérieur ne va vous aider. Quand vous faites des erreurs, des maladresses comme on en a fait en première période, vous vous punissez tout seul. […] Si on en est là c’est aussi de notre faute. Il faut donc l’assumer. Et il faut assumer tout ce qui va avec: on sait qu’il va y avoir des turbulences et il faut en être conscient. Je le répète, ce qui nous permettra de sortir de cette situation, ce sont les joueurs et le staff technique, ceux qui sont sur le terrain et ceux qui travaillent toute la semaine. »
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En attendant, la grogne monte à Lyon, et des incidents ont émaillé les débats rhodaniens ce week-end au Groupama Stadium. Au grand dam du président Aulas. « Il y a un sentiment de gâchis. Dans le bus, nous avons fait l’objet d’une attaque des supporters que nous avions rencontrés (vendredi, ndlr) avec John (Textor, nouveau propriétaire du club, ndlr). Cela s’était très bien passé. Ils devaient rester non-violents alors qu’il y a eu des actes de violence avant le match. Les kops peuvent avoir des avis sur les joueurs. C’est le jeu des supporters, mais quand ils attaquent des dirigeants exemplaires (Vincent Ponsot, le directeur du football, et Bruno Cheyrou, le directeur du recrutement), c’est moi qu’ils attaquent. Il faut qu’ils arrêtent ! »
Et le patron du club de promettre des renforts pour conclure son intervention, ainsi relayée par L’Equipe: « Notre club souffre en ce moment. Il ne faut pas qu’à chaque fois que l’on prend des initiatives, on se retrouve face à des supporters qui sont très méchants par rapport à des gens irréprochables. Nous allons encore travailler avec John pour prendre un certain nombre d’initiatives rapides, mais il faut que nous ayons avec nous les supporters. On va faire bouger les choses. Il va y avoir du mouvement significatif avant la fin du mercato. Mais en janvier, il y a une marge de manoeuvre limitée. »
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Source : Sports.fr
