Boycott du Mondial, l’incompréhension de Iannetta

Alors que s’approche le début de la Coupe du monde 2022, la très grande majorité des médias s’apprête à couvrir l’évènement. Certains ne comprennent pas les appels au boycott.

Le 2 décembre 2010, la Fédération internationale de football alors dirigée par Sepp Blatter, indiquait que la Coupe du monde 2022 serait organisée par le Qatar. Douze ans plus tard, la compétition va donc se tenir dans ce pays du Golfe qui a construit de A à Z les infrastructures nécessaires à l’accueil de l’évènement. Entre scandale sur la manière dont les ouvriers ont été traités, et incompréhension face, notamment, à la construction de stades climatisés, nombre d’observateurs et d’acteurs du monde du football se sont questionnés. Jusqu’à évoquer un boycott de l’évènement. Certains (rares) médias ont ainsi fait ce choix, pas forcément compris de tous.

Interrogée sur le sujet par L’Équipe, Nathalie Iannetta a fait part de son incompréhension, tout en précisant sa vision des choses. « J’entends un boycott diplomatique, institutionnel, économique, mais un boycott médiatique, je n’en comprends pas la logique. » Pour la directrice des sports de Radio France, « qu’on parle d’un Mondial différent, certes, mais le zapper, c’est inconcevable« . Mais de préciser : « On ne s’arrêtera évidemment pas aux matchs. Couvrir l’évènement, c’est intégrer un écosystème, une géopolitique, une actualité propre. »

Débats ouverts ?

Le site sportif cite ensuite différents directeurs des sports des médias français, tous interrogés sur le sujet et tous unanimes pour affirmer qu’ils « n’omettron(t) pas d’ouvrir les débats à tous les points de vue« . Pas de concession donc, lorsque la nécessité de parler de sujets qui fâchent se présentera.

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Source : Sports.fr

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