Coup de boule de Zidane, la terrible révélation

Seize ans après, le mauvais geste de Zinedine Zidane lors de la finale de la Coupe du monde 2006 continue de hanter les nuits de l’ancien sélectionneur des Bleus.

Raymond Domenech a disputé deux Coupes du monde à la tête de l’équipe de France. Pour des résultats diamétralement opposés. L’ancien sélectionneur l’assure: il a totalement évacué le fiasco de Knysna. « Les gens m’en parlent souvent, mais pour moi c’est du passé, a-t-il confié lors d’un entretien à Olé. La vie continue. » L’aventure de la Coupe du monde 2006 et la défaite concédée aux tirs au but face à l’Italie en finale semblent lui laisser davantage de regrets. La faute notamment au coup de boule de Zinedine Zidane sur Marco Materrazzi durant les prolongations. Un geste toujours difficilement explicable par l’ancien Lyonnais.

« Ce qui s’est passé, c’est comme quand il y a un avion qui s’écrase, ce sont des petites choses qui s’additionnent, a-t-il lancé, regrettant par ailleurs l’absence de celui qui aurait pu calmer le meneur de jeu tricolore. Vous n’avez pas à changer beaucoup de choses. Ce qui s’est passé était une catastrophe, et ce n’est pas vraiment explicable. Avant il n’y avait pas de problème, l’équipe allait bien, tout allait bien. Personne ne peut dire exactement pourquoi cela s’est produit. »

Si seulement j’avais pu parler plus avec lui

Et Raymond Domenech peut d’autant moins l’expliquer qu’il n’en a jamais parlé avec le premier concerné. « C’est son histoire, il n’en a jamais parlé à personne, et il ne veut plus en parler, c’est son passé. Les gens en parlent. Avec lui et avec nous. Mais personne ne saura ce qui lui est passé par la tête », a-t-il expliqué, convaincu que les joueurs d’aujourd’hui sont mieux préparés que par le passé pour faire face à ce genre de situation: « S’il y avait eu quelqu’un tout au long de la compétition, on ne sait pas ce qui se serait passé, quelqu’un qui aurait pu parler à Zidane tout le temps pour faire baisser la pression, car c’était son dernier match. La pression était trop forte pour Zidane. »

Seize ans après, Raymond Domenech a toujours des regrets. Au point d’en faire des cauchemars. « Parfois la nuit je me réveille et je me dis : si seulement j’avais pu parler plus avec lui, plus tôt, pour lui expliquer ce qui allait se passer, mais je ne pouvais pas imaginer ce qui s’est passé », a-t-il poursuivi.

Et l’ancien sélectionneur de rappeler que Zinedine Zidane aurait pu échapper à la patrouille si le quatrième arbitre n’avait pas vu les images à la télévision. « C’est la première fois qu’on utilisait la vidéo pour arbitrer. L’arbitre n’avait rien vu, les assistants non plus, les seuls à l’avoir vu étaient Buffon, Zidane et « l’autre » (Materazzi). Le quatrième arbitre a vu ce qui s’est passé à la télévision et l’a dit à l’arbitre. En 2006, c’est la première fois que la VAR existait », a-t-il affirmé, ajoutant : « Il ne pouvait pas l’utiliser. J’ai essayé d’accaparer le quatrième arbitre, de parler à l’arbitre, mais il n’a pas voulu m’écouter. Si les gens avaient compris tout ce que j’ai dit à l’arbitre à l’époque, il aurait été banni pendant dix ans.»

Source : Sports.fr

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