Coup de tonnerre en vue sur la Vuelta ?

Toujours leader du classement général après le contre-la-montre, Sepp Kuss est peut-être en mesure de créer une énorme surprise sur le Tour d’Espagne.

Et pourquoi pas ? Puisque le Tour d’Espagne a réservé de grosse surprises par le passé, cette édition 2023 pourrait offrir une nouvelle sensation. Plus les jours passent, et plus Sepp Kuss fait en effet partie des candidats pour la victoire finale. Le grimpeur américain, lieutenant de luxe au sein de l’équipe Jumbo-Visma, a pris de la marge au classement général lors de l’échappée qui avait permis à Lenny Martinez de s’emparer du maillot rouge, avant de le céder à Kuss.

Après le contre-la-montre, où il a bien limité la casse, Kuss est toujours leader de la course, alors qu’il ne reste plus que des étapes de montagne, son terrain de prédilection, ou des étapes de transition. Alors pourquoi ne pas y croire ? « Je dois croire en moi, j’adorerais garder le maillot rouge et même gagner la course, a confié l’Américain mardi après le chrono. Je dois faire confiance à mes sensations et rouler selon mon instinct. »

Aucune pression de la Jumbo-Visma

L’un des atouts de Kuss, c’est qu’il court au sein de l’équipe la plus forte du plateau, avec à ses côtés le vainqueur du Giro (Primoz Roglic) et celui du Tour de France (Jonas Vingegaard). « Je ne ressens aucune pression sur mes épaules, explique ainsi l’Américain. Je ressens juste beaucoup de positivité de la part de l’équipe, ils sont heureux de me voir en ce moment, et c’est la chose la plus importante à ce stade. »

A ce stade, on peut imaginer aussi que Kuss puisse avoir l’occasion de jouer sa carte à un moment donné, car la bataille s’annonce tactique entre les équipes qui n’ont qu’un seul leader (Soudal-Quick Step avec Evenepoel, Movistar avec Mas) et celles qui ont trois coureurs très bien placés, comme la Jumbo-Visma et UAE-Team Emirates (Soler 2e, Almeida 6e, Ayuso 8e).

Kuss, le mental pour être leader ?

Mais pour Kuss, tout dépendra aussi de lui-même. Après avoir disputé (et terminé) le Giro et le Tour, où il avait aidé ses leaders à triompher, l’Américain en a-t-il encore dans les jambes pour tenir encore jusqu’à Madrid ? Et a-t-il le mental pour assumer ce rôle de leader qu’il n’a encore jamais connu ? Miguel Indurain se pose la question.

« Il faut être fort mentalement tous les jours, avec les interviews, avec le podium, certains aiment ça, d’autres non, a rappelé Indurain auprès de Velo. Physiquement, il est fort, mais pour être un leader, il faut aussi être très fort mentalement. »

Source : Sports.fr

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