Cruel pour les Bleus, la 3e étoile brillera en Argentine

Les Bleus ont perdu leur statut de champions du monde ce dimanche à Lusail, battus en finale, après prolongation et tirs au but, par une Argentine certainement plus investie (3-3, 4 tab à 2).

Il y a bien eu match dans cette finale de Coupe du monde, mais pas avec le dénouement heureux de l’été 2018 hélas. Bien plus conquérante que son adversaire tricolore sur l’ensemble de la partie, la sélection argentine s’est adjugé sa troisième étoile au Qatar, après les sacres de 1978 et 1986. Une issue plutôt logique, tant l’Albiceleste a maitrisé les débats face à une équipe de France manifestement émoussée et en mal de solutions sur la pelouse. Si ce n’est dans le quart d’heure ultime du temps réglementaire.

Comme habités et galvanisés par la ferveur des quelque 50 000 supporters argentins présents en tribunes, les Messi et consorts ont frappé les premiers dans cette finale, sur un penalty concédé par Dembélé au duel avec Di Maria et transformé par l’inévitable Pulga, qui aura tiré cinq coups de pied de réparation dans le tournoi pour quatre réussites (1-0, 23e). Loin de réveiller les Bleus, cette ouverture du score décuple plus encore les forces argentines, et Di Maria de faire le break en contre, idéalement servi par McAllister (2-0, 36e). Un véritable scénario catastrophe qui pousse Deschamps à rappeler prématurément Giroud et Dembélé sur le banc. Au profit de Thuram et Kolo Muani.

Après la pause, le repositionnement de Mbappé dans l’axe peine à porter ses fruits. L’Albiceleste demeure dominante, jusqu’à cette faute d’Otamendi sur Kolo Muani dans la surface, pour un penalty de l’espoir concrétisé par Mbappé (2-1, 80e). Et le prodige français d’y aller de son doublé dans la foulée, d’une reprise couchée consécutive à une bonne inspiration de Thuram (2-2, 82e). A cet instant de la partie, l’euphorie tricolore est telle que la confiance a changé de camp. Las, les hommes de Deschamps n’en profitent pas et retombent dans leurs travers dans la prolongation.

Mbappé meilleur buteur

Une fois encore plus déterminée – et sans doute plus fraîche également – l’Argentine reprend l’ascendant sur un contre conclu par Messi malgré l’intervention de Koundé sur la ligne de but (3-2, 108e). Au forceps, les Bleus trouvent néanmoins les ressources nécessaires pour revenir au score, sur un nouveau penalty de Mbappé consécutif à une main de Montiel dans la zone de vérité (3-3, 118e). La huitième réalisation dans ce Mondial de la pépite de Bondy, meilleur buteur de la compétition devant son coéquipier parisien Messi (7 buts).

Au bout du temps additionnel de la prolongation, la balle de match ultime revient à Kolo Muani, seulement le portier argentin, Martinez, écarte le danger au prix d’une parade d’exception (120e+3). La chance tricolore est passée. La séance de tirs au but permet au dernier rempart de l’Albiceleste de s’illustrer à nouveau face à Coman, avant de voir Tchouaméni manquer le cadre. Mbappé et Kolo Muani, eux, transforment, mais ne font pas le poids finalement face aux réussites de Messi, Dybala, Paredes et Montiel. Cruel. Comme en 2006…

Source : Sports.fr

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