Denis Brogniart, la tragédie

A l’heure des fêtes de fin d’année, Denis Brogniart aura sans nul doute une grosse pensée pour son père, disparu il y a trente ans.

Denis Brogniart n’a pas chômé ces dernières semaines. Conséquence de la Coupe du monde au Qatar, pour laquelle l’animateur de TF1 était sur le pont, aux commandes du Mag de la Coupe du monde, aux côtés d’Adil Rami ou de Rio Mavuba. Les fêtes de fin d’année sont donc les bienvenues pour celui qui est devenu l’un des animateurs préférés des Français grâce à Koh-Lanta. Ce moment sera l’occasion pour ce père d’une petite tribu – quatre enfants – de se retrouver en famille. Des moments précieux pour celui qui ne cesse de s’inquiéter de sa santé et de celle de ses proches.

« Je n’arrive pas à m’empêcher de penser que tout peut s’arrêter du jour au lendemain », avait-il confié au Journal du Dimanche au printemps dernier. Le natif de Dijon peut en témoigner, lui qui a perdu son père alors qu’il avait à peine 25 ans. « J’ai perdu mon père très jeune. Il était plus jeune que je ne suis aujourd’hui quand il est parti. Il est mort à quarante-neuf ans d’un cancer… Il a toujours été le héros de ma vie, c’était un homme très patriote et très attaché au monde militaire », avait-il raconté à Femme Actuelle au moment de la sortie de son premier livre, Un soldat presque exemplaire.

« Vous savez, c’est incontestablement la personne qui me manque le plus sur cette basse Terre. C’est aussi celui à qui je l’aurais envoyé en premier parce que mon père avait fait des études de lettres, c’est quelqu’un qui écrivait bien… Je pense sincèrement que si par wifi, pas en 4G mais en 1000G, il peut m’entendre de l’endroit où il est, il doit être fier de moi », a-t-il poursuivi, marqué au fer rouge par le décès de celui qui était son modèle.

Je suis devenu hypocondriaque, j’ai peur de la maladie

La disparition de son père a notamment drastiquement modifié son rapport à la maladie. « Mon père est mort plus jeune que je ne le suis aujourd’hui. Il y a plein de gens qui disent ‘passés les 50 ans, quelle horreur.’ Moi ça a été une forme de soulagement d’atteindre cet âge que mon père n’a pas atteint à cause de ce foutu cancer. Moi j’avais 25 ans, j’étais à l’armée », avait-t-il expliqué, ajoutant: « Ce qui me rend triste, c’est quand un chercheur avec qui je discutais il n’y a pas si longtemps m’a dit ‘le cancer qu’avait votre père, aujourd’hui, 99,9% de ce genre de cancer, on les soigne. »

« Je suis devenu hypocondriaque, j’ai peur de la maladie pour mes proches, pour moi-même, avait-il d’ailleurs confessé sur le plateau de C à vous. C’est aussi peut-être pour cela que je suis attaché à défendre les causes et notamment la recherche contre le cancer, parce que je crois qu’on est peut-être tout proche de très belles découvertes. »

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Source : Sports.fr

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