Domenech, ça tourne mal

Président de l’Unecatef depuis 2016, Raymond Domenech pourrait être victime d’un putsch et quitter la tête du syndicat des entraîneurs.

Y aurait-il du rififi dans les coulisses de l’Union nationale des entraîneurs et cadres techniques du football français (Unecatef) ? La question se pose ouvertement au lendemain de l’annonce de la convocation d’un comité directeur extraordinaire prévu ce mercredi au sein du syndicat des entraîneurs. Selon une information dévoilée par L’Équipe, un putsch serait en train de se dessiner, avec pour objectif la destitution de l’actuel président, Raymond Domenech.

Le but est officiellement d’évoquer les prochaines élections à la présidence qui se tiendront le 6 mai prochain, et plus particulièrement la façon dont elles se dérouleront. Mais d’après les indiscrétions glanées par le média sportif, c’est donc un putsch qui se préparerait contre l’ancien sélectionneur de l’équipe de France. Lui serait reproché par certains membres du comité directeur, le fait « de s’être approprié le syndicat ».

Domenech à la sauce Diacre ?

Et la succession s’organise déjà puisque deux noms sont déjà évoqués. Il y a tout d’abord Philippe Montanier, ancien entraîneur du Stade Rennais ou encore du Toulouse FC. Puis il y a Claude Le Roy, ancien sélectionneur du Cameroun que Raymond Domenech peut croiser de temps à autres dans les couloirs de la chaîne L’Équipe, puisque les deux hommes y sont consultants. En attendant de connaitre les raisons supposément cachées derrière cette convocation du comité directeur, Raymond Domenech compte bien rester en place et souhaite se représenter lors de la prochaine assemblée du mois de mai.

S’il venait à être écarté d’ici-là, de la manière présentée par le média, ce serait la deuxième fois en un tout petit peu plus d’un an qu’une personne ayant exercé les fonctions de sélectionneur de l’équipe de France serait victime d’un putsch. Au mois de mars 2023, dans un tout autre contexte, Corinne Diacre avait elle aussi été mise à la porte de force après une rébellion d’une partie de ses joueuses.

Source : Sports.fr

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