Froome, un avenir devant la justice

La saison touche à sa fin et Israël-Premier Tech semble ne pas pouvoir échapper à la relégation. Une situation qui provoque la colère de Sylvan Adams, le propriétaire de l’écurie israélienne, prêt à attaquer l’UCI devant les tribunaux.

Comme attendu, la Vuelta a redistribué les cartes dans la course au maintien au sein du World Tour. Grâce à la belle deuxième place décrochée par Enric Mas, la formation Movistar a sans doute sauvé sa place dans l’élite. A l’inverse, tandis que l’équipe Cofidis, désormais en position de dernière non-relégable, est plus que jamais sous la menace de Lotto-Soudal, le sort d’Israel-Premier Tech semble scellé. Il faudrait en effet un miracle pour voir la formation israélienne sauver sa place dans le World Tour.

A à peine plus d’un mois de la fin de saison, Israel-Premier Tech affiche en effet près de 1400 points de retard sur l’équipe Cofidis. La situation apparaît désespérée et Sylvan Adams, le propriétaire de l’écurie israélienne, est monté au créneau pour exprimer sa colère. « La rélégation, c’est la mort, et ce peu importe les équipes qui vont être reléguées. C’est un problème existentiel. Pourquoi détruisons-nous au lieu de construire ? J’espère que le bon sens l’emportera », a-t-il confié auprès de Cyclingnews, militant clairement pour le passage d’un WorldTour à 20 équipes.

Si ça ne marche pas, je les poursuivrai en justice

D’après lui, la pandémie de Covid a totalement changé la donne. « J’ai toujours espoir que nous finirons toujours du bon côté du tableau, même si la situation semble de pire en pire. Mais même si nous nous sauvons, je ne veux pas voir la disparition de Movistar, EF Education-EasyPost ou BikeExchange-Jayco », a-t-il expliqué, invoquant un « cas de force majeure » : « Il y a eu une pandémie pendant les trois années complètes du processus de relégation. Si ce n’était que la première saison, d’accord, mais nous avons été plus touchés cette année qu’en 2020. Je sais pourquoi nous luttons pour les points cette année, c’est à cause de la pandémie. »

« Il existe une solution simple qui ne ferait de mal à personne et qui serait une façon élégante de sortir de ce gâchis : passer à 20 équipes », a-t-il poursuivi avant d’expliquer être prêt à attaquer l’UCI s’il n’obtient pas gain de cause : « Si ça ne marche pas, je les poursuivrai en justice. Si je perds mes sponsors et que cela me coûte des millions, quelqu’un doit payer.  S’ils me mettent dans cette situation, j’explorerai toutes mes options. » L’avenir de Chris Froome, sous contrat jusqu’à fin 2023 avec un salaire XXL, pourrait donc se joue devant les tribunaux.

Source : Sports.fr

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