Justine Braisaz-Bouchet, une attitude coupable

Passée au travers lors de l’étape d’Oslo, Justine Braisaz-Bouchet n’a pas abordé la compétition de la bonne manière selon Florence Baverel.

C’est la grande perdante du week-end. Alors qu’elle espérait surfer sur la vague des championnats du monde de Novo Mesto, conclus avec cinq médailles dont trois d’or, et ainsi se rapprocher d’Ingrid Tandrevold au classement de la Coupe du monde, Justine Braisaz-Bouchet est passé au travers et a perdu gros.

Septième de l’individuel remporté par la Norvégienne, la Française a dû se contenter de la 11e place lors de la mass start, plombé par des problèmes de tir. De quoi lui valoir de reculer au quatrième rang au classement général, avec désormais 104 points de débours avant la tournée américaine, théâtre des deux dernières étapes de la Coupe du monde.

« On sent qu’elle subit, qu’elle est sur la retenue »

Mais pour Florence Baverel, championne olympique du sprint aux Jeux de 2006 à Turin, ces mauvais résultats s’expliquent par un problème d’attitude. « On la sent subir, vouloir trop en faire. Elle avait en tête ce général et ce n’est pas la bonne voie pour le moment. Faut qu’elle marche plus au naturel, qu’elle reprenne les bases et essayer de ne pas penser aux résultats », a ainsi confié l’ancienne biathlète au micro d’Eurosport.

« On sent qu’elle subit, qu’elle est sur la retenue et ça ne fait pas des beaux tirs », a-t-elle poursuivi, ajoutant au sujet de la mass-start: « Elle est sortie de la course d’entrée avec les grosses fautes qu’elle a faites dès le premier passage. Elle est toujours là sur les skis mais elle a perdu gros. »

Interrogée par Nordic-Mag, Corinne Niogret a également souligné l’importance du mental en évoquant la renaissance d’Ingrid Tandrevold après des Mondiaux complètement ratés. « Ce n’était pas une question technique, mais plutôt de mental et d’approche au moment d’arriver sur le pas de tir. C’est tout dans la tête et elle était dans une spirale négative, dans laquelle elle s’est enfermée, aux Mondiaux. La synchro du tir, c’est un dixième de seconde où il faut viser/appuyer. Quand tu es à peine décalé, tu perds les balles et le ciel te tombe sur la tête », a-t-elle expliqué.

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Source : Sports.fr

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