Küng revient sur sa chute des championnats d’Europe

Le Suisse Stefan Küng est revenu sur sa terrible chute des championnats d’Europe, lorsqu’il avait terminé la course le casque explosé et le visage en sang.

Une image qui avait particulièrement choqué. Le mercredi 20 septembre dernier, le titre de champion d’Europe du contre-la-montre avait été remporté par le Britannique Joshua Tarling, devant le Suisse Stefan Bissegger et le Belge Wout van Aert. Mais c’est un autre Suisse qui était attendu sur la plus haute marche du podium. Ce jour-là, Stefan Küng, double champion d’Europe de la spécialité, a bien fait parler de lui, mais davantage pour ses malheurs. Celui qui a pris la onzième place finale de cette épreuve avait vu ses chances de l’emporter être réduites à néant juste avant de franchir la ligne d’arrivée. La faute à une très lourde chute qui l’avait vu heurter les barrières avant de tomber violemment au sol, à seulement 1,5 kilomètre de l’arrivée. Le rouleur s’était ensuite rapidement relevé, avant de terminer son épreuve. Avec un casque explosé et le visage en sang. Cette grosse chute avait donc forcément ensuite entraîné l’arrêt prématuré de sa saison 2023.

Küng : « Nous avons revu la situation, mais tout s’est passé très vite »

Dans la mesure où le diagnostic avait été particulièrement lourd, pour le pensionnaire de la formation cycliste française Groupama-FDJ. A savoir une commotion cérébrale, une fracture de la pommette et plusieurs fractures de la main. Ce mardi, le Suisse a accepté de revenir sur cette chute, auprès de la télévision locale SRF : « Je pense que c’était une erreur de guidage. Lors d’un contre-la-montre, je suis quasiment aveugle. Je ne vois qu’à quelques mètres devant moi à cause de la position que je dois occuper. Je dois donc m’appuyer sur les instructions qui me parviennent du véhicule d’assistance par radio. » Des instructions qui ne sont alors pas venues : « J’ai donc simplement suivi la ligne blanche sur la route, mais à un moment donné, les barrières se sont un peu refermées. Nous avons revu la situation, mais tout s’est passé très vite. Dans un contre-la-montre, je parcours cinquante à soixante mètres en quelques secondes. Donc si je fais une erreur, je suis au sol avant de m’en rendre compte. »

Source : Sports.fr

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.