Le PSG accroché par les Verts
Pour la première sur le banc de Mauricio Pochettino, le Paris Saint-Germain, trop moyen, a été tenu en échec sur la pelouse de Saint-Etienne (1-1) mercredi soir.
Fallait-il attendre monts et merveilles de la part de ce PSG, version Mauricio Pochettino ? Pour la première sur le banc du technicien argentin, le club de la capitale a été tenu en échec sur le pelouse de l‘AS Saint-Etienne (1-1), au terme d’un match équilibré. Privé de nombreux éléments (Neymar, Icardi, Kimpembe, Kurzawa, Florenzi, Paredes, Danilo Pereira, Rafinha, Bernat…), et avec une poignée d’entraînements dans les jambes seulement, les Parisiens ont rendu une copie imparfaite, en se montrant parfois poussifs, parfois bousculés, et parfois intéressants, tout de même.
Comme prévu, Pochettino avait opté pour ce qui ressemblait à 4-2-3-1, avec un Marco Verratti assez haut sur le terrain, derrière le trio Di Maria-Kean-Mbappé. Après un début de match qui a donné le ton, avec des arrêts des gardiens, Keylor Navas (9e), et Jessy Moulin (10e, 12e), Saint-Etienne a ouvert le score sur une perte de balle d’Idrissa Gueye aux abords de sa surface, immédiatement sanctionnée par Romain Hamouma (0-1, 19e).
Verratti impliqué sur l’égalisation de Kean
Le PSG a vite réagi, en égalisant sur une action où Verratti s’est retrouvé là où on le voyait rarement, dans la surface adverse, pour relayer un rush de Kylian Mbappé et servir Moise Kean (1-1, 22e). Mais au lieu d’enfoncer le clou, les champions de France ont calmé le jeu, se montrant finalement assez peu dangereux pendant une longue période, malgré la maîtrise du ballon (69% de possession, 10 tirs à 11).
Peu après l’heure de jeu, Mbappé a rejoint Kean en pointe, pour voir le PSG passer en 4-4-2. Mais c’est Saint-Etienne qui aurait pu prendre l’avantage par Bouanga, qui a trouvé Navas (65e) puis la barre transversale (69e). Ensuite, Paris a tout de même eu des opportunités, mais 71e Kean (71e), Di Maria (76e) et Sarabia (90e+3) ont manqué des balle de 2-1, laissant le résultat nul, assez logiquement.
« Il faut qu’on s’adapte »
« Ce n’était pas facile, on sait qu’ici c’et toujours compliqué, a réagi Marquinhos. C’est une équipe qui met beaucoup d’engagement, qui resserre beaucoup le milieu de terrain, où on aime jouer. C’était le début pour nous, avec une nouvelle animation, on a essayé de jouer, de créer. On était mieux en deuxième mi-temps, même si on a eu quelques difficultés. Il faut qu’on s’adapte, pour faire de meilleurs matches. »
Il y a en effet une marge de progression évidente pour ce PSG, car il était sans doute pour apercevoir la patte Pochettino. Mais il faudra vite enchaîner, samedi soir contre Brest, et mercredi prochain contre l’OM pour le trophée des champions.
Source : Sports.fr
