Le sale coup de Canal+ à Marie Portolano

La chaîne cryptée a réservé une mauvaise surprise à son ancienne présentatrice après son départ.

Marie Portolano repart au combat. Trois ans après la diffusion de son documentaire choc « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste », celle qui est devenue l’été dernier la présentatrice de Télématin aux côtés de Thomas Sotto publie cette fois un livre, « Je suis la femme du plateau », dans lequel elle évoque le sexisme et les agressions vécus au quotidien tout au long de sa carrière.

L’ancienne journaliste du Canal Football Club pensait pourtant avoir fait le tour de la question avec son film, réalisé avec Guillaume Priou. « J’en avais assez de travailler sur ce sujet. Je sortais d’un an de préparation du documentaire, avec la vague médiatique qui l’a entouré. Je pensais avoir dit l’essentiel et fait mon travail, qu’il n’y avait pas de nécessité de ma part d’en faire plus », a-t-elle ainsi expliqué dans les colonnes du Parisien.

Et si elle assure avoir changé d’avis lorsqu’un professionnel du milieu lui a confié « J’ai vu ton documentaire et je me suis dit, c’est formidable, cette fille a aussi un cerveau », ce livre est également un moyen de laisser une trace indélébile, au contraire de son documentaire. Car la compagne de Grégoire Ludig a eu la mauvaise surprise de voir Canal+ de retirer son documentaire de son offre de replay quelques semaines seulement après sa diffusion.

« C’était horrible »

« J’ai été vraiment contrariée de voir ce travail disparaître. Et quand je constate aujourd’hui qu’on achète une série comme « The Morning Show » en disant que c’est formidable alors qu’elle raconte exactement la même chose… Dans ce cas-là, faites la part belle au documentaire, a-t-elle soufflé. Par ailleurs, on m’en parle toujours alors qu’il n’a été visible que pendant trois semaines. C’est fou ! »

Marie Portolano avait certes déjà quitté la chaîne pour rejoindre M6 au moment de la diffusion du film, mais cette décision de Canal+ a sans doute également à voir avec la tempête fatale à Pierre Ménès, contraint de quitter le CFC suite aux révélations faites en marge du documentaire. « Il est tombé gravement malade à ce moment-là et, finalement, ce que j’ai vécu était moindre à côté d’un danger de mort. Il luttait pour sa vie, moi contre la misogynie, a-t-elle confié à ce sujet. Mais comme pour la plupart des accusés dans ces milieux, ce sont des gens qu’on a encouragés pendant des années à continuer à se comporter comme des connards. »

Marie Portolano révèle d’ailleurs un détail édifiant au sujet de l’agression sexuelle commise par Pierre Ménès: elle avait ses règles. « Je me suis demandé si des personnes allaient voir du sang, en parler sur les réseaux sociaux… C’était horrible », a-t-elle raconté.

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Source : Sports.fr

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