Les confessions de Bernal

Pour le magazine colombien Semana, Egan Bernal est revenu sur le grave accident dont il a été victime le 24 janvier à l’entrainement. Le coureur d’Ineos Grenadiers raconte les circonstances de l’événement.

Le 24 janvier dernier, Egan Bernal percutait l’arrière d’un bus en plein entrainement en Colombie. Le vainqueur du dernier Giro a frôlé la mort et s’en est tiré avec un bilan très lourd : fractures du fémur, de la rotule, de deux vertèbres, de onze côtes mais aussi les deux poumons perforés. Pour le magazine colombien Semana, le coureur d’Ineos Grenadiers est revenu sur cet accident qui aurait pu lui enlever la vie à 25 ans ou le rendre paraplégique. Les chances de le devenir étaient de 95%. Bernal se souvient des circonstances de l’accident.

Bernal a perdu 2,5 litres de sang

« Nous sommes sortis pour un entraînement normal avec l’équipe. Certains étaient sur des vélos de route normaux, j’étais sur un vélo de contre-la-montre. Il y avait une voiture derrière moi qui m’escortait. Je me souviens que j’étais à 58 km/h. C’est comme si on descendait une colline et qu’il y avait un vent arrière. J’ai commencé à regarder et ça montait à 59, 60, 61, 62 km/h et quand j’ai vu cette vitesse, j’ai percuté le bus. » Pris en charge par le mécanicien puis le médecin de l’équipe et les secours, Bernal a perdu deux litres et demi de sang au sol. S’en sont suivies une opération de 12 heures et une prise de conscience importante au réveil.

SORPRESA!!
Mis primeros pasos 😍#FuerzaEgan pic.twitter.com/0a9DzTtfWy

— Egan Arley Bernal (@Eganbernal) February 10, 2022

Le neurochirurgien lui a alors révélé qu’il avait « opéré des centaines de blessures à la colonne vertébrale et que, de cette ampleur, seules deux s’étaient bien passées. » « J’étais le deuxième », lance Bernal. Le plus dur est passé pour le Colombien qui, désormais, récupère tranquillement et pense déjà à son retour sur le vélo avec détermination, même s’il devra patienter. En attendant, il pédale déjà sur home trainer. « Je veux revenir à mon meilleur niveau, j’ai la foi, je ne sais pas pourquoi, je pense que je peux le faire et je pense que ça va être rapide. Les médecins me grondent quand je leur dis que ça va être rapide, mais je ne sais pas si ça va être un an, dix ans ou six mois, ou trois mois. »

Source : Sports.fr

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