Majorque: Mannarino ne s’arrête plus

Toujours aussi à l’aise sur herbe, Adrian Mannarino s’est qualifié vendredi pour la finale du tournoi de Majorque, où il affrontera pour le titre samedi l’Américain Christopher Eubanks. Le Français s’est imposé en deux sets (7-6, 6-4) face à l’Allemand Yannick Hanfmann, 48eme mondial.

C’est bien connu: le gazon donne des ailes à Adrian Mannarino (34 ans). Chaque saison, c’est la même chose : le Francilien peut connaître des passages à vide sur beaucoup de surface, quand arrive la saison sur herbe, il retrouve de sa superbe, et en tout cas son meilleur tennis. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien s’il a atteint à trois reprises les huitièmes de finale à Wimbledon et que c’est lors du rendez-vous londonien qu’il a signé ses meilleurs résultats, tous tournois du Grand Chelem confondus.

Alors Mannarino ne pouvait pas se contenter d’atteindre les quarts de finale sur son terrain de jeu préféré, certes dans les deux tournois qu’il avait disputés cette saison sur gazon (à S’Hertogenbosch et au Queen’s). Monté en puissance ces dernières semaines et plus encore depuis son arrivée lundi dernier à Majorque, où il fait partie des têtes de série (n°4) et avait donc été exempté de premier tour, le 43eme mondial a hissé le curseur plus haut encore, en se qualifiant cette fois pour la finale.

Troisième titre en vue pour Mannarino

Vendredi, il a en effet ajouté un troisième succès après ses victoires contre l’Argentin Pella et Corentin Moutet, à chaque fois dans la douleur, en s’imposant en deux sets (7-6, 6-4) à l’issue d’un match très disputé face à Yannick Hanfmann, 48eme mondial et tombeur de Stefanos Tsitsipas, tenant du titre, au 2eme tour. Une troisième victoire de rang sur la pelouse de Majorque qui permettra samedi au joueur français de 34 ans de disputer contre l’Américain Christopher Eubanks sa première finale cette saison et sa 12eme depuis ses débuts. La première aussi pour « Manna » depuis sa victoire du mois d’août dernier à Winston-Salem.

Pourtant, paradoxalement, les finales, le natif de Soisy-sous-Montmorency, aime bien les perdre également. « Chaque fois que je perds en finale avant un Grand Chelem, je fais un bon parcours ensuite, donc je suis partagé », a rappelé Mannarino après sa qualification vendredi. « J’espère évidemment que je vais gagner », a-t-il néanmoins assuré immédiatement. Nous voilà rassurés. Surtout que sur herbe, l’ancien numéro 1 français, on le sait, est capable de tout. Mais souvent du meilleur. Son troisième titre sur le circuit, en cas de succès contre Eubanks, viendrait une fois de plus le confirmer.

Source : Sports.fr