Mbappé, c’est déjà bluffant !
Pour son premier match depuis plus de quatre mois, Kylian Mbappé est apparu en grande forme face au Havre, participant pleinement au festival offensif des Parisiens (9-0).
Les quatre mois de coupure provoqués par la pandémie de coronavirus n’ont semble-t-il pas trop altéré la condition physique de Kylian Mbappé. Le champion du monde tricolore est même apparu en meilleure forme que lors de sa dernière apparition sous le maillot parisien. Victime d’une sévère angine les jours précédant le choc face au Borussia Dortmund (2-0), l’ancien Monégasque n’avait d’ailleurs pas démarré la rencontre, devant se contenter d’une entrée peu après l’heure de jeu pour trente minutes au cours desquelles il n’avait jamais été en mesure de faire la différence.
Des différences, Kylian Mbappé n’a pas cessé d’en faire, dimanche, pour le premier match de préparation du PSG. Face à des Havrais certes conciliants, le prodige de Bondy a multiplié accélérations, passements de jambes, appels tranchants et gestes techniques déroutants. De quoi apporter sa pierre à l’édifice parisien. S’il n’a pas affolé les compteurs, la faute à un certain déchet dans le dernier geste, il n’en a pas moins terminé la rencontre avec un but, inscrit d’un enroulé du droit suite à une mésentente havraise, et un penalty provoqué.
Il donne juste l’impression de ne pas être fait comme les autres
Un bilan qui ne dit pas l’enfer qu’il a fait vivre à la défense normande. Très appliqué durant le confinement, Kylian Mbappé est déjà en jambes. Ce que n’a d’ailleurs pas manqué de remarquer Edouard Philippe, l’ancien Premier ministre et redevenu maire du Havre, présent dans les tribunes du Stade Océane. «On n’a pas l’impression que c’est sa reprise. Il est à fond. Enfin, ce n’est pas qu’il est à fond. C’est qu’il va vite et que, alors même qu’on a l’impression qu’il va vite, il a la ressource pour accélérer. C’est assez fascinant. Il ne donne pas l’impression de forcer. Il donne juste l’impression de ne pas être fait comme les autres», a-t-il observé en connaisseur.
L’ancien Premier ministre a sans doute également relevé sa complicité toujours aussi prégnante avec Neymar, les deux hommes se cherchant sans cesse et n’hésitant pas à permuter. Thomas Tuchel n’avait d’ailleurs que du bien à dire de ses attaquants: «Ils aiment s’entraîner ensemble et ils sont vraiment heureux d’être sur le terrain. Ça s’est vu aujourd’hui, ils aiment travailler ensemble, même défensivement. Ils ont de la qualité et ils ont trouvé un bon rythme aujourd’hui et c’est bien pour continuer maintenant.»
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Le seul « pur » avant-centre de notre Top 5. Probablement, l’attaquant le plus fort de tous les temps à son meilleur niveau. Un cocktail extraordinaire de vitesse, de puissance, et d’adresse devant le but. Seuls les blessures au genou ont réussi à le freiner. Vainqueur sans jouer de la Coupe du monde 1994, puis finaliste en 1998, il a atteint la consécration en 2002 avec la Seleçao. Il aura longtemps été le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde. Peut-être le plus « beau » joueur de l’histoire du football. Un artiste, au talent pur, et à la science du jeu sans égal. Visionnaire, avant-gardiste, il incarne à merveille cette équipe des Pays-Bas qui a révolutionné son sport avec son « football total » dans les années 1970. Le mythique n°14 est indissociable de deux clubs, l’Ajax et le FC Barcelone. Il aura emmené les principes de jeu néerlandais en Catalogne: le fameux ADN du Barça, c’est celui de Cruyff, qui aura été ensuite un entraîneur à succès des Blaugranas. Les romantiques du football auraient aimé voir Cruyff sur le podium, mais comment occulter ce que réalise Messi au FC Barcelone depuis 15 ans ? Dans plusieurs décennies, les jeunes fans de football qui se pencheront sur ses statistiques verront une anomalie, un joueur capable de marque chaque saison entre 30 et 50 buts, ou presque. S’il a tout gagné avec le grand Barça, il y a quelque chose qui sépare clairement Messi des deux premiers du classement: son palmarès vierge en sélection nationale, où il aura connu des échecs douloureux. C’est la seule ombre au parcours d’un joueur incroyablement doué, autant passeur que buteur. « El Pibe de Oro », le gamin en or, est un génie absolu, un joueur pétri de talent, qui pouvait tout faire avec un ballon. Maradona est un dieu vivant en Argentine. Un mythe à plusieurs facettes, à l’image de ce match unique, au Mondial 86, où il aura marqué l’un des buts les plus controversés de l’histoire (« la main de dieu ») et l’un des plus beaux, avec un slalom fabuleux dans la défense anglaise. Il aura marqué Boca Juniors, le FC Barcelone et surtout le Napoli de son empreinte. Mais à une époque où le football de sélections était roi, c’est avec l’Argentine que Maradona a écrit sa légende. Notamment en emmenant à lui tout seul l’Albiceleste sur le toit du monde en 1986. Il est à nos yeux le plus grand de tous les temps, le « Roi » du football. Un surdoué qui a éclaté aux yeux du monde entier lors du Mondial 1958, qu’il remportera à seulement 18 ans, en marquant six buts, dont un triplé en demi-finale et un doublé en finale. Le premier de ses trois sacres mondiaux. Parce qu’il aura fait l’essentiel de sa carrière au Brésil, avec son club de Santos, avant de tenter l’aventure américaine (NY Cosmos), Pelé est surtout connu pour ses triomphes avec le Seleçao. Avec en point d’orgue, ce chef d’oeuvre, le Mondial 1970 au Mexique, le plus beau tournoi de tous les temps selon certains, illuminé par le Brésil dont Pelé était le leader incontesté. Iconique. Légendaire.
5 – Ronaldo (Brésil)
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4 – Johan Cruyff (Pays-Bas)
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3 – Lionel Messi
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2 – Diego Maradona
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1 – Pelé
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Source : Sports.fr
