« On ne peut être que très content »

Directrice du Tour de France Femmes, Marion Rousse a assuré que la première édition de l’épreuve a été à la hauteur des attentes, malgré des formations engagées au niveau disparate.

Le premier Tour de France Femmes touche à sa fin. Alors que les rescapées vont devoir affronter la montée vers La Super Planches des Belles Filles ce dimanche en clôture de l’épreuve, sa directrice Marion Rousse a tiré un bilan positif de cette semaine de compétition. « On ne peut être que très content de cette première édition, a confié l’ancienne championne de France dans un entretien accordé à RMC. Je ne me posais pas beaucoup de questions sur le plan sportif car j’ai la chance de pouvoir commenter du cyclisme féminin tout au long de l’année. Je n’étais pas inquiète. » Mais ce que Marion Rousse a particulièrement apprécié, c’est la présence massive du public au bord des routes. « Les spectateurs ont répondu présents, ils ont été très nombreux aux départs, aux arrivées, a-t-elle confié Tout le monde a joué le jeu. » La patronne du Tour de France Femmes l’assure, elle est « très fière » de cela.

💬 « Le public a répondu présent et été nombreux. Je suis très fière, tout le monde a joué le jeu. J’espère que ça a donné des vocations à des petites filles. »

Marion Rousse, directrice du TDF femmes, se satisfait de la première édition et espère améliorer les prochaines. pic.twitter.com/0qSMPUuUZ7

— Les Grandes Gueules du Sport – RMC (@GGsportRMC) July 31, 2022

Rousse : « Tout le monde est ravi »

Si l’organisation du premier Tour de France Femmes est globalement une réussite, Marion Rousse assure qu’il est possible de faire mieux. « C’est une année 1, on a envie de s’améliorer mais chaque chose en son temps, a-t-elle déclaré. On peut être très fier des femmes, de l’organisation. Tout le monde est ravi. » Alors que la marque Tour de France a donné une caisse de résonance inédite au cyclisme féminin, sa directrice espère que ce n’est que le début. « J’espère avoir donné quelques vocations aux filles qui étaient au bord des routes ou derrière leur télé, a confié celle qui est également consultante à la télévision. Vivement l’année prochaine. » Les rares critiques se sont focalisées sur la disparité du niveau des 24 formations engagées. Ce que Marion Rousse a mis de côté. « Si on ne donne pas la visibilité à des équipes de ce rang, les sponsors ne vont pas vouloir investir, a répondu la directrice de l’épreuve. On est là aussi pour faire bénéficier de tout ça au système économique du cyclisme féminin. » Il reste désormais à voir si le Tour de France Femmes est financièrement viable, ce qui avait été mis en avant par Christian Prudhomme en amont de l’épreuve.

Source : Sports.fr

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