Pas de revanche Yoka-Kean

Le Canadien Simon Kean ne sera pas le prochain adversaire de Tony Yoka, qui n’a plus combattu depuis sa défaite du 14 mai contre Martin Bakole. Le nom de l’heureux élu sera dévoilé très prochainement.

Simon Kean rêvait de défier Tony Yoka le 10 février prochain pour un remake de leur huitième de finale des Jeux Olympiques de Londres en 2012, où le Canadien l’avait emporté aux points. « Je l’avais battu avec un seul bras aux Jeux. Ça m’aurait fait plaisir de me servir de mes deux mains pour le démolir chez les pros », affirme le boxeur de 34 ans dans les colonnes de L’Equipe. Tout semblait bouclé pour organiser ce combat, mais le clan du boxeur français a finalement refusé. « Le promoteur de Kean avait entamé les négociations et nous avions plus ou moins trouvé un accord, explique le promoteur français de Yoka, Jérôme Abiteboul, au quotidien sportif. Mais j’étais également en contact avec d’autres adversaires. Et, finalement, ce n’est pas Kean que nous avons choisi. Et c’est faux de dire que c’est Canal+ qui a dit non (ce qu’affirmait le promoteur de Kean, ndlr). C’est un ensemble de raisons qui fait qu’on a préféré un autre adversaire. Canal+ va l’annoncer ces prochains jours. »

Yoka critiqué de toutes parts

Le suspense reste donc de mise avant de connaitre le futur adversaire de Tony Yoka (30 ans), qui n’a plus combattu depuis le 14 mai dernier et la première défaite de sa carrière professionnelle, face à Martin Bakole. Nul doute que le champion olympique 2016 voudra repartir de l’avant lui qui, peu avant Noël, s’est fait critiquer à la fois par Bakole (« Je n’ai pas voulu le terminer. J’ai vu ses enfants au bord du ring. Une victoire aux points, c’était suffisant »), son promoteur américain (« Après avoir divorcé de son épouse, il s’est entouré de gens dont le seul but était de s’amuser et de prendre du plaisir ») et son entraîneur (« Tony s’est fait péter le nez en sparring deux semaines avant le combat, il n’aurait pas dû boxer »). Une deuxième défaite de suite fait très tache pour celui qui rêve de boxer un jour au Stade de France ou à Kinshasa, contre un Top 5 mondial…

Source : Sports.fr

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