Peur sur le Tour de France

C’est dans un contexte troublé, si ce n’est incandescent, que le Tour de France 2023 s’apprête à s’élancer de Bilbao ce samedi. Le patron de la Grande Boucle s’en inquiète.

Depuis la mort du jeune Nahel mardi matin à Nanterre, en région parisienne, un véritable climat insurrectionnel s’est installé en France, porté par de jeunes émeutiers animés d’un désir de vengeance entre autres casseurs totalement détachés du drame. Chaque jour, les incivilités constatées à travers le territoire franchissent un palier dans la violence déployée. Et c’est dans cet environnement dégradé que la Grande Boucle 2023 est appelée à prendre son envol.

Après deux étapes et demie en Espagne, le Tour de France doit faire son entrée dans l’Hexagone lundi, à Bayonne, pour finir sa course à Paris le 23 juillet prochain. Les villes de Pau, Bordeaux ou Clermont-Ferrand – autant de grandes agglomérations françaises qui subissent de plein fouet l’impact de la rébellion cette semaine – auront alors été traversées. Dans quelles conditions de sécurité ? La question se pose assurément.

« Nous suivons la situation avec attention »

Ce vendredi, le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, n’a pas caché son appréhension en marge de la conférence de presse organisée à la veille du grand départ de Bilbao. « Nous sommes en contact permanent avec les services de l’Etat comme chaque année, souffle l’intéressé. Nous suivons la situation avec attention. Et son évolution également. » Quelque 28 000 gendarmes, policiers et pompiers seront mobilisés pour assurer la sécurité sur les routes du Tour de France cette année.

Source : Sports.fr

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