Roglic, des datas intrigants

Pointé du doigt par Romain Bardet après son succès sur le Tour d’Emilie, Primoz Roglic a de nouveau fait forte impression, mercredi, lors de Milan Turin.

Primoz Rolic semble inarrêtable sur les routes transalpines. S’il n’avait pas été à son avantage lors des championnats du monde, le vainqueur de la Vuelta a retrouvé toute sa superbe à l’occasion des classiques italiennes de fin de saison. Après sa victoire sur le Tour d’Emilie, samedi, le coureur slovène a remis ça lors de Milan Turin.

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Malgré les offensives répétées d’Adam Yates dans la montée finale de Superga, le leader de la Jumbo-Visma a offert une démonstration de force dans les derniers hectomètres, écœurant son rival anglais pour décrocher la 60e victoire de sa carrière, la 13e de la saison. Les observateurs attendaient une réaction de Romain Bardet. « Quand je vois ces images du Tour d’Emilie, une de mes courses préférées, j’ai pas l’impression d’avoir monté le même versant de San Luca ces années là (pour la faire simple 2 bornes à 10%), c’était du moto GP cette année ? », avait-il écrit samedi. Et ce alors que la dernière montée de San Luca s’était effectuée en 6’15’’, ce qui était très loin du record établi par… Primoz Roglic en 2019 en 5’38’’. Ce temps modeste s’expliquait par la course tactique du Slovène, qui longtemps resté dans les roues avant de déclencher une violente attaque en toute fin d’ascension.

Mercredi, Primoz Roglic a été contraint de se dévoiler plus tôt. Et le résultat est édifiant. Selon le spécialiste Antoine Vayer, le Slovène a battu son record sur la montée de Superga, courant les 4,9 kilomètres de l’ascension en 13’36’’, soit pas moins de 486 watts étalon. A titre de comparaison, Thibault Pinot avait grimpé Superga en 13’48 lors de son succès en 2018.

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Source : Sports.fr