Sexisme: Le coup de gueule de Pierre Ménès

Alors qu’il s’apprête à revenir sous les feux des projecteurs grâce à sa nouvelle plateforme, Pierre Ménès a profité d’un échange sur YouTube pour revenir sur les accusations de sexisme dont il a été l’objet au printemps dernier.

Pierre Ménès se prépare à un mois d’octobre pour le moins chargé. L’ancien polémiste du Canal Football Club doit en premier lieu passer par la case opération afin de se faire poser une prothèse de genou. Une semaine plus tard, le journaliste de 57 ans fera sous grand retour sur le devant de la scène grâce au lancement du Pierrot Football Club, une plateforme numérique au sein du groupe Reworld Media (Sports.fr est un site de Media365, qui appartient à Reworld).

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Une nouvelle aventure que le Parisien attend avec une évidente impatience. Conséquence des six mois pour le moins compliqués vécus depuis le début de l’affaire Ménès provoquée par la diffusion du documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste ». Invité en début de semaine sur la chaîne YouTube Jeff le Gone, Pierre Ménès a évoqué la traversée du désert à laquelle il a été contraint.

Ça a été très mal, très, très mal

« Ça a été très mal, très, très mal. Beaucoup de souffrance. Comme à chaque fois qu’il m’arrive une merde, j’essaie de me poser pour réfléchir à quelles sont mes responsabilités dans l’histoire », a-t-il ainsi confié, ne voyant pas de mal dans les faits qui lui sont reprochés : « J’ai été recruté à Canal pour secouer le cocotier. Il faut croire que je l’ai secoué trop fort, à une époque où Jean-Marie Bigard remplissait le Stade de France avec un lâcher de salopes qui lui vaudrait la chaise électrique aujourd’hui. » Et Pierre Ménès de dénoncer le « féminisme de certaines qui tourne au terrorisme. » « Moi, j’adore les femmes. J’adore la compagnie des femmes », a-t-il renchéri.

Pierre Ménès a également rappelé le concept de la présomption d’innocence, qu’il considère bafouée depuis le début de l’affaire. « Ce qui me tue dans cette histoire, c’est qu’il y a un truc en France qui s’appelle la présomption d’innocence et là vraiment, je peux dire c’est de la merde. Je suis mal tombé, entre Patrick Poivre d’Arvor, Richard Berry et Olivier Duhamel. Je ne sais pas s’il y a un amalgame, mais il n’y a eu aucune enquête judiciaire plainte et que l’enquête interne à Canal n’a rien donné », a-t-il ajouté. Et ce alors que le site Les Jours a révélé, lundi, que contrairement à ce qu’il assurait, Pierre Ménès a été mis en cause par l’enquête interne menée à Canal+, sept salariés de Canal, dont cinq femmes parmi lesquelles Marie Portolano et Isabelle Moreau, se considérant « victimes d’agissements sexistes ou de comportements inappropriés » de sa part.

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Source : Sports.fr