Verdict la semaine prochaine pour l’OL, le TFC et Amiens

Ultime espoir des clubs de Lyon, Toulouse et Amiens d’obtenir l’invalidation des décisions prises le 30 avril dernier par la LFP, le verdict du Conseil d’Etat tombera lundi ou mardi prochain.

Après un recours infructueux devant le Tribunal administratif de Paris, les clubs de Lyon, Toulouse et Amiens plaidaient ce jeudi devant le Conseil d’Etat pour obtenir l’annulation des décisions de la LFP quant à l’issue de la saison 2019-2020. Si les représentants toulousain et amiénois militent pour une saison blanche qui les sauverait de la relégation, Jean-Michel Aulas, présent en personne pour défendre la cause de l’OL, a surtout défendu son plan de reprise du championnat.

« L’OL reprend ses entraînements le 8 juin avec des protocoles validés par des médecins. Tout le monde aurait pu reprendre à cette date. Ce protocole a été testé et validé par les autres nations. C’était absurde de tout arrêter le 30 avril alors que les autres nations ne l’ont pas fait. On est dans une situation invraisemblable. Je suis consterné, a répété à trois reprises le président rhodanien. Oui, on peut reprendre. On peut trouver des diffuseurs pour finir la saison même si je lis l’inverse. Il est possible de reprendre sur le plan sanitaire, possible de décaler les dates du prochain championnat. L’Allemagne et l’Italie l’ont fait hier, le 12 septembre, avec l’aval de l’UEFA. Je me suis assuré auprès des dirigeants de Mediapro qu’il n’y avait pas de problème si la saison prochaine démarrait plus tard. »

La LFP campe sur ses positions

« L’OL est le seul club professionnel à contester l’arrêt du championnat. En prétendant qu’il défend l’intérêt du football, réplique l’un des avocats de la Ligue de football professionnel. L’argument de la perte de chance de participer à la C1 ? C’était déjà très mince au vu du classement. L’atteinte est donc à relativiser. Si on autorise la reprise de l’entraînement, c’est impossible d’avoir des matches avant mi-juillet. Tout cela serait un désordre considérable pour l’ensemble du foot pro. L’intérêt général est d’en rester à l’arrêt du foot. Le remède proposé par l’OL est bien pire que le mal qu’il cherche à dénoncer. »

Dans des propos relayés par l’AFP, Didier Quillot, le patron de la Ligue, affirme avoir œuvré dans « l’intérêt général » du football français. « La Ligue est là pour représenter l’intérêt général, celui des 40 clubs, et nous avions en face de nous, on peut le comprendre tout à fait, trois clubs qui étaient là pour parler de leur intérêt particulier, ce que je comprends complètement. […] Nous ne pouvions pas prendre une autre décision que celle-ci. Aujourd’hui, il faut se tourner vers la saison 2020-2021. » Ce sera le cas si, et seulement si, le Conseil d’Etat valide les choix de la LFP. Le verdict sera rendu lundi ou mardi prochain.

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Source : Sports.fr