Vingegaard, ses larmes pour les familles d’Annecy

Très ému par l’attaque au couteau survenue jeudi matin à Annecy, Jonas Vingegaard n’avait pas vraiment le cœur à commenter sa victoire et sa prise de pouvoir après la 5eme étape du Critérium du Dauphiné. Le Danois, en pleurs, n’a même pas pu aller au bout de son intervention.

Jeudi matin, à Annecy, une attaque abominable au couteau dans un parc situé tout près du lac a fait sept blessés, dont six enfants. Dans le même temps, avait été donné le départ de la 5eme étape du Critérium du Dauphiné, remportée par Jonas Vingegaard, nouveau leader. Un gros coup que le Danois n’avait pas vraiment le cœur à commenter pour autant ensuite devant les micros.

Très marqué par ce qu’il s’était passé à Annecy, Vingegaard a répondu aux premières questions, avant de rappeler que dans pareil contexte, le sport représentait bien peu. En larmes, le leader de l’équipe Jumbo-Visma n’est même pas parvenu à aller au bout de son intervention. « Je suis très heureux d’avoir gagné aujourd’hui, mais un jour comme aujourd’hui, avec ce qu’il s’est passé à Annecy, le cyclisme n’a pas vraiment d’importance », a estimé le héros du jour sur la planète vélo, très attristé par le drame survenu non loin à Annecy plus tôt dans la journée.

Vingegaard : « Mes pensées vont à toutes les familles »

« Mes pensées vont à toute les familles », a-t-il déclaré avant de mettre un terme au ping-pong, trop ému pour poursuivre. Avant de devoir en rester là, en pleurs, le vainqueur du dernier Tour de France avait uniquement expliqué en ce qui concerne l’aspect sportif que c’est à l’issue d’une étape sur laquelle il n’avait pourtant pas prévu de passer à l’attaque qu’il avait réussi ce super coup double.

« En réalité, je n’avais pas l’intention d’attaquer aujourd’hui, je voulais uniquement défendre ma position. Et puis Richard (Carapaz) a attaqué, j’ai travaillé avec lui et il n’a pas pu me suivre ensuite. » Vingegaard a attaqué à un kilomètre de la dernière difficulté de la journée. Il n’a plus été rejoint ensuite, ni par Carapaz ni par ses autres poursuivants. Mais jeudi soir, avant de s’endormir, ce n’est pas à cette deuxième victoire en carrière que le Danois pensera, mais à tous ces enfants victimes de la folie d’un homme du côté d’Annecy.

Source : Sports.fr

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