Zizanie chez les filles du biathlon

Les récents échecs en relais ont visiblement laissé des traces chez les biathlètes féminines françaises.

Si quinze jours après la clôture des Jeux Olympiques, Quentin Fillon Maillet et ses compères ont tenu leur rang, le quintuple médaillé olympique faisant une nouvelle razzia en l’emportant sur le sprint puis la poursuite après la troisième place décrochée par le relais tricolore, les  filles ont été bien moins en réussite côté français. Vendredi, le relais féminin a même touché le fond en étant disqualifié alors qu’une place parmi les huit premières lui aurait assuré le petit globe de la spécialité.

Ce nouvel échec, deux semaines après la déception des Jeux, où le relais s’était contenté de la cinquième place, a visiblement été celui de trop pour Anaïs Bescond. En témoigne sa petite phrase lancée samedi, au lendemain de la déroute du relais. « Ce qu’il y a de bien, c’est qu’il n’y a plus d’épreuve collective, parce que ça sert à rien d’attendre après les autres », a-t-elle confié après avoir dû se contenter de la 21e place lors du sprint.

Anais Bescond a de bonnes raisons d’être frustrée. Le petit globe du relais lui aurait en effet permis d’adoucir la déception des Jeux, qu’elle a terminé bredouille à l’inverse de ses comparses, Anais Chevalier-Bouchet, Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon, toutes réparties de Pékin avec au moins une médaille dans leurs bagages.

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Source : Sports.fr