Basket : VKP pour l’histoire, Dumbéa veut confirmer

VKP en quête d’un premier titre

Et si un représentant du Nord soulevait le trophée cette année ? Après une démonstration contre les filles du 6e le week-end dernier à domicile, VKP a semé le doute dans les esprits. La victoire n’apparaissait pas comme une évidence avant leur confrontation, et l’écart entre les deux équipes était encore moins attendu : 33 points de différence. En quinze ans de coaching à la tête des troupes bleues, l’entraîneur Jean-Marc Delaveuve n’avait jamais vécu pareille déroute.
 

 » Même dans les finales perdues contre la JS Vallée du tir, on a jamais subi une telle défaite. On est passé complètement à côté en défense et nous n’avions pas de réussite extérieure en attaque. L’essentiel de nos points a été marqué à l’intérieur et sur lancers-francs où l’on a tourné à 80% de réussite. De leur côté, tout rentrait. « . Jean-Marc Delaveuve, l’entraîneur du 6e km. 

Un trou d’air qui laisse songeur lorsque l’on sait que les féminines du 6e ont quasiment tout confisqué en l’espace de 15 ans au niveau territorial. Sous la férule de leur emblématique coach, elles ont épinglé pas moins de 13 titres. Alors, comment expliquer la sortie de route ?
 

 » Notre meilleure joueuse Alizée Lefranc était indisponible pour raison familiale, notre meneuse était retenue sur une compétition internationale de 3×3, et Marjorie Duyar et Lilou Forest sont blessées au genou et à la cheville. J’ai toujours dit à mes filles qu’elles étaient capables de bien jouer sans leur leader, et d’ailleurs, elles l’avaient prouvé dans le dernier carré l’an dernier en dominant sans Alizée. Mais notre préparation pour jouer les finales National 3 en métropole pèse peut-être aujourd’hui sur le physique du groupe « 

L’heure est maintenant à la réaction côté 6e qui entrevoit une finale territoriale retour différente samedi à Boulari (17h). Avec une Alizée Lefranc et la titulaire du poste 1 de retour, les perspectives s’améliorent considérablement. 
 

 » Si on perd, je ne pense pas que ce sera par 33 points d’écart cette fois. Si c’est le cas, c’est que Voh est vraiment très fort. Il ne faut pas les sous-estimer, elles se débrouillent bien. Moutry et Pallas ont posé beaucoup de problèmes à l’aller et les soeurs Condoya ont bien répondu en défense.
Cette semaine, nous avons travaillé sur une défense plus agressive et quelques nouveaux systèmes de jeu pour les gêner « . 

En cas de nouveau succès de Voh, le club s’offrirait un premier titre historique pour sa deuxième finale territoriale consécutive. L’une des pièces maîtresses de l’équipe, Johana Pallas, ne s’emballe pas pour autant. 
 

Johana Pallas (VKP) parle de la finale féminine retour samedi

Dumbéa veut confirmer

Chez les garçons, l’AS Dumbéa, championne en titre, a posé les bases lors de la finale aller. Sans Béniela Adjouhgniope (reparti à Toulouges en National 3), Florian Patché (recruté par Vitré, le club de Rodrigue Tetainanuarii, en pré-National), ou encore Alex Ha Ho, le groupe a gagné le 6e kilomètre 79-62. Le coach Benjamin Guy avait opté pour un cinq de départ d’une taille moyenne d’1m90 environ face à des adversaires plus petits, notamment sur les extérieurs. Si Delaunay-Belleville a su s’en sortir, Fenuafanote, souvent important offensivement, a été limité à moins de 10 points. Le retour de Taufana à l’intérieur pour le deuxième match samedi (19h) va sans doute soulager sous le cercle. Mike Delaveuve sera lui aussi présent. Quelques plus bienvenus pour Bradley Martin qui vit sa première saison sur le banc. Mais Dumbéa est solide et le club a dans le viseur la Coupe du Pacifique à Tahiti. Pas question donc de lever le pied dans le sprint final. Raymond Weber et Steven Sillant l’ont fait comprendre la semaine passée en scorant tous deux plus de 20 points. 
 

ITW BENJAMIN GUY (AS DUMBEA)

Boulari : une salle séduisante

Les deux coachs interrogés pour évoquer ce samedi prometteur sont sur la même longueur d’onde au sujet de la salle qui accueillera les finales retour. Benjamin Guy apprécie la taille de l’enceinte de Boulari, « plus vivante » qu’une Arène du Sud très spacieuse et qui peut faire un peu vide en terme d’ambiance pour le basket. Constat partagé par Jean-Marc Delaveuve : il aime le parquet montdorien et l’impression de sentir les supporters, très proches du terrain.

Source : NC la 1ère

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