« Beaucoup de choses ont pu être dites » : Anne Hidalgo se justifie après son voyage dans le Pacifique

La maire de Paris est largement critiquée, depuis plusieurs jours, pour un déplacement professionnel en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti qui comportait un volet privé.

Dans un long communiqué, la Ville de Paris a défendu, lundi 6 novembre, le déplacement en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie de la maire Anne Hidalgo, critiqué par l’opposition de droite qui a raillé le bilan carbone et le coût de ce voyage.

« Le sujet a fait réagir, beaucoup de choses ont pu être dites. Les Parisiens sont en droit de disposer d’informations fiables, factuelles et transparentes », a également écrit la maire de Paris sur le réseau social X, en joignant à son message le communiqué de la Ville de Paris. 

Le déplacement de la maire socialiste, accompagnée de ses adjoints aux Sports Pierre Rabadan et aux Outre-mer Jacques Martial, a eu lieu du 16 au 22 octobre, selon l’agenda transmis a posteriori par la Ville, qui n’avait jusque-là pas communiqué officiellement à ce sujet.

Il avait pour but, selon la mairie, de travailler sur trois dossiers : la Nuit blanche, manifestation culturelle qui sera placée en 2024 « sous le symbole des Outre-mer » ; « l’urgence climatique », Anne Hidalgo « ayant proposé aux maires de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie de se joindre à la délégation de l’Association internationale des Maires Francophones (AIMF), qu’elle conduira en tant que présidente lors de la COP 28 à Dubaï » ; et les Jeux olympiques, dont l’épreuve de surf doit se tenir sur le site de Teahupoo à Tahiti. Mais Anne Hidalgo ne s’est pas rendue en personne sur le site olympique, se faisant représenter par Pierre Rabadan, reconnaît lundi la mairie.

« A la demande du président polynésien, la maire de Paris ne s’est en effet pas rendue sur place le samedi, du fait de tensions locales liées à la construction d’une tour des juges, une rencontre sur site étant prévue le jour même par la présidence polynésienne », selon le communiqué.

« La maire de Paris a prolongé son déplacement officiel par un temps privé intégralement pris à sa charge », et elle est rentrée le dimanche 5 novembre en payant de sa poche son billet retour, ajoute la mairie.

Les frais de transport de la délégation parisienne, composée de six personnes (trois élus et trois collaborateurs) se sont élevés à 40 955 euros, et les frais d’hébergement et de restauration à 18 545 euros, « conformément aux pratiques en vigueur dans les trois fonctions publiques territoriales », selon la Ville.

Source : NC la 1ère

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