INTERVIEW. Teva Gouriou, porte-drapeau aux Jeux du Pacifique 2023 : « j’ai toujours été fier de représenter la Nouvelle-Calédonie »

Le judoka Teva Gouriou décolle bientôt pour les îles Salomon, où se joueront les Jeux du Pacifique du 19 novembre au 2 décembre. Déjà sélectionné en 2019, il est honoré d’avoir une mission pas comme les autres.

Martin Charmasson avec L.C • Publié le 10 novembre 2023 à 13h00, mis à jour le 10 novembre 2023 à 18h52

La semaine dernière, on apprenait qu’en plus de faire partie des sportifs sélectionnés pour la 17e édition des Jeux, Teva Gouriou, tout comme la volleyeuse Armonie Konhu et le nageur Ethan Dumesnil, aura l’immense honneur d’être l’un des trois porte-drapeaux lors des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux. Avant son départ, il s’est confié à Martin Charmasson.

NC la 1ère : Quand les personnes du CTOS sont venues vous voir et vous ont annoncé la nouvelle, qu’est-ce-que vous avez ressenti ?
Teva Gouriou : C’est un immense honneur, c’est assez extraordinaire de représenter la Calédonie et en plus d’être porte-drapeau.

Qu’est-ce que ça représente pour vous les Jeux du Pacifique ? Quelle émotion ça vous procure ?

T.G : C’est beaucoup de fierté. J’ai toujours été fier de représenter la Nouvelle-Calédonie, même dans mon cursus en Métropole. J’ai toujours été fier d’où je venais et me battre pour la Calédonie a toujours été mon leitmotiv. Les Jeux du Pacifique, c’est très spécial, ce sont nos minis Jeux Olympiques à nous et c’est dans le cœur de tous les Calédoniens, des jeunes… Pour eux, être champion du Pacifique, c’est quelque chose de très spécial. Les Jeux, c’est extraordinaire.

Revenons un peu sur votre parcours sportif. Quels ont été les grands moments, du moins les choses qui vous ont marqué ?

T.G : J’ai eu un cursus en STAPS, en France et ça m’a permis de toucher à plusieurs disciplines, et notamment au championnat de France universitaire, en lutte. J’ai été champion de France de lutte. J’ai eu des médailles aux championnats de France deuxième division. J’ai eu des médailles en sambo, au rugby universitaire… J’ai touché à beaucoup de disciplines de combat.


Qu’est-ce-qui vous plaît dans le combat ?

T.G : Je ne sais pas, ça a toujours été inné. C’est quelque chose depuis la cour d’école, j’ai toujours aimé ça, je ne peux pas l’expliquer. J’ai toujours aimé la dualité, c’est super.


Que savez-vous de la concurrence qui sera face à vous ?

T.G : On ne s’entraîne pas pour rien, on sait qu’on a des belles équipes. A Tahiti, ils ont toujours été nos rivaux principaux et c’est une belle équipe qui va se présenter. Il y a des individuels dans l’équipe des Samoans, des Guaméens, des Tongiens. Notamment dans ma catégorie, en plus de 100 kg, je sais que je vais avoir des beaux bébés de 140 à 180 kg… Ça va être sympa ! 


Pouvez-vous nous donner des exemples de sportifs étrangers qui ont un niveau remarquable ?

T.G : Tevita Takayawa est un Fidjien, catégorie moins de 100 kg, qui se prépare aussi pour les Jeux Olympiques. Un très bel athlète. Je suis allé plusieurs fois m’entraîner dans son université au Japon. Dans ma catégorie, il y a Jérémy Picard, qui a été double champion de France en universitaire, dans les plus de 100 kg. C’est un beau challenge à relever. 

Le reportage de Martin Charmasson et Franck Vergès

Source : NC la 1ère

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