Polynésie : plus de moyens humains que financiers pour la sécurisation des JO, selon Gérald Darmanin

A la presqu’île où vont se dérouler les prochaines épreuves de surf des JO 2024, Gérald Darmanin s’est exprimé aujourd’hui sur leur sécurisation. Selon le ministre de l’Intérieur, l’événement olympique ne nécessitera pas énormément de moyens financiers. Plutôt des moyens humains adaptés au contexte local.

ET avec rédaction • Publié le 16 août 2023 à 18h15, mis à jour le 16 août 2023 à 18h22

« Sur l’ensemble du territoire national, c’est un peu plus de 200 millions d’euros que nous mettons pour la sécurisation des Jeux Olympiques et paralympiques, 200 millions d’euro de plus que ce que nous faisons habituellement pour la sécurisation du territoire national durant un été. Il est évident qu’en Polynésie, ces frais ne sont pas très élevés », a indiqué aujourd’hui Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, à propos de la sécurisation des prochains JO.

Philippe Vigier, ministre délégué aux Outre-mer, avec la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, sur la bateau les menant sur le spot de surf. • ©Polynésie la 1ère

Avec l’afflux de spectateurs, le renforcement de la sécurité sera visible dès l’aéroport grâce à  « un système informatique et numérique pour aller plus vite quand vous passerez pour vous identifier qui s’appelle le système Parafe qui existe [dans les aéroports de] Roissy ou Orly, pour passer plus rapidement…et pour bien vérifier la bonne identité des voyageurs ».

Deuxième point sur la sécurité, « la lutte anti-drone pas évidente ici en Polynésie qui sera renforcée puisqu’il y aura 2 équipes formées en ce moment par la gendarmerie nationale pour lutter contre les drones malveillants. C’est une des menaces les plus fortes pendant ces Jeux Olympiques ». Et le ministre de l’Intérieur de prendre l’exemple d’une « compétition en Espagne où une possible bombe était attachée à un drone. Il faut vraiment lutter contre cette menace-là, on le fait sur le territoire métropolitain et on le fait ici mais avec la difficulté d’avoir la mer ». Pour cela, il faut donc « une bonne coordination comme pour l’épreuve de voile à Marseille entre les militaires de la marine nationale qui gèrent l’après-lagon et la gendarmerie nationale qui gère l’intérieur du lagon ». 

Des moyens au coût peu élevé, mais davantage « de moyens humains et une formation qu’on laissera en Polynésie », ajoute le ministre, un peu étonné que nos élus n’aient pas encore fait de demande spécique en matière de vidéo-surveillance. Pourtant une enveloppe spéciale a été débloquée à ce sujet par son ministère : « pour l’instant, il n’y a pas de demande des maires de Polynésie, je le répète : l’argent est là, il faut le dépenser. Donc ceux qui veulent utiliser cet argent spécifique débloqué par le ministère de l’Intérieur, on sait qu’il y a des problèmes de sécurité routière important, ainsi que des problèmes de drogue importants, ces caméras vont aider pendant les épreuves des JO mais aussi après. Il n’y a pas de limite pour l’enveloppe des caméras de vidéo protection ».

A l’Ifremer de Vairao, lors de la présentation par le haut-commissaire du dispositif des prochains JO à la presqu’île. • ©Polynésie la 1ère

Dernier point concernant la sécurité durant les JO, les évacuations d’urgence. « Nous allons trouver un moyen de sécurité civile pour qu’on puis en un quart d’heure rejoindre le CHPF en cas de difficulté d’urgence vitale. C’est une question qui est faite aujourd’hui le Pays et l’organisation et l’Etat sera là pour aider s’il le faut », a conclu Gérald Darmanin.

Source : NC la 1ère

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